Les Mille et une Nuits 2
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ナレーター:
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Sapho
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著者:
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auteur inconnu
このコンテンツについて
Et ce lointain, un peu méditerranéen, perse et indien à la fois, un peu païen, un peu chrétien et juif, et musulman dans sa forme définitive, est fait pour être entendu et dit, un peu lentement, un peu suavement. Car la gourmandise est partout dans ses récits. Gourmandise des récits qui se déroulent lentement et semblent retenir à la fois le temps et l'esprit, gourmandise de l'imaginaire toujours sollicité par un merveilleux, et gourmandise enfin de tous les sens en éveil, comme pour s'enivrer des nuits... sans sommeil.
Quelle voix, mieux que la voix de Sapho, sait se glisser dans la voix même de Shéhérazade ? Car c'est bien elle qui, tout au long de ces nuits, sait retenir l'attention de son royal époux, ainsi qu'elle captive la nôtre. Mais quel tour de force aussi ! Car non seulement Sapho est une lectrice, mais elle sait aussi que tout le charme des récits agit comme une incantation vitale. Sa narration, on ne peut l'oublier, est un combat contre le fatal arrêt de mort de toutes les femmes de Shahriar depuis qu'il a été bafoué par une trop voluptueuse sultane. Alors, la voix qui monte est une voix qui mène un doux et intense combat : celui de la persuasion, celui de toute la puissance du verbe.
Jean-Yves Patte
- Histoire de Beder, Prince de Perse et de Giauhare, Princesse de Samandal ;
- Histoire d'Ali Cogia, marchand de Bagdad ;
- La délivrance de Shéhérazade.
(P)200 3
批評家のレビュー
A propos de ce titre
"Très peu de littérateurs parmi nous connaissent le Coran. Nous nous en faisons presque toujours une idée ridicule, malgré les recherches de nos véritables savants" (Voltaire, Dictionnaire philosophique).
C'est dans cette ambiance, composée à la fois de méfiance ancestrale face à une religion inconnue, trop souvent réputée ennemie, et dans un contexte plus léger et mondain de fêtes éprises d'un exotisme remis sans cesse au goût du jour par les facéties des Turqueries, que les Contes des Mille et une nuits arrivent à Paris en 1704.
Pour la première fois l'Occident découvre de véritables contes orientaux et remet en cause sa vision lointaine et imaginaire d'un monde qui, avec surprise, on le discerne bien, se révèle largement méconnu, malgré les mythiques souvenirs des croisades et de vagues récits de voyageurs.
Car il faut bien avouer qu'en Occident, le monde Ottoman est non seulement mal connu dans les raffinements de sa culture et de sa civilisation, mais bel et bien perçu comme une menace face à la Chrétienté. Le XVIème s. a vu maints et maints combats entre le Saint Empire Germanique et l'Empire Ottoman en Hongrie, car Soliman le Magnifique a étendu ses conquêtes assez loin en Europe.
Mais après sa mort en 1566, commence une longue période de déclin de l'influence turque marquée par la défaite devant Vienne en 1683, puis la perte de la Hongrie en 1687, et enfin les conséquences des traités de Passarowitz en 1718.
Dans un tel contexte de méfiance, car jusqu'en 1829 l'influence turque reste importante, il est tout à fait remarquable que la publication des contes des Mille et une Nuits ait pu autant contribuer une connaissance mêlée de curiosité pour l'Orient.
"Très peu de littérateurs parmi nous connaissent le Coran. Nous nous en faisons presque toujours une idée ridicule, malgré les recherches de nos véritables savants" (Voltaire, Dictionnaire philosophique).
C'est dans cette ambiance, composée à la fois de méfiance ancestrale face à une religion inconnue, trop souvent réputée ennemie, et dans un contexte plus léger et mondain de fêtes éprises d'un exotisme remis sans cesse au goût du jour par les facéties des Turqueries, que les Contes des Mille et une nuits arrivent à Paris en 1704.
Pour la première fois l'Occident découvre de véritables contes orientaux et remet en cause sa vision lointaine et imaginaire d'un monde qui, avec surprise, on le discerne bien, se révèle largement méconnu, malgré les mythiques souvenirs des croisades et de vagues récits de voyageurs.
Car il faut bien avouer qu'en Occident, le monde Ottoman est non seulement mal connu dans les raffinements de sa culture et de sa civilisation, mais bel et bien perçu comme une menace face à la Chrétienté. Le XVIème s. a vu maints et maints combats entre le Saint Empire Germanique et l'Empire Ottoman en Hongrie, car Soliman le Magnifique a étendu ses conquêtes assez loin en Europe.
Mais après sa mort en 1566, commence une longue période de déclin de l'influence turque marquée par la défaite devant Vienne en 1683, puis la perte de la Hongrie en 1687, et enfin les conséquences des traités de Passarowitz en 1718.
Dans un tel contexte de méfiance, car jusqu'en 1829 l'influence turque reste importante, il est tout à fait remarquable que la publication des contes des Mille et une Nuits ait pu autant contribuer une connaissance mêlée de curiosité pour l'Orient.