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サマリー
あらすじ・解説
On entend de plus en plus parler de nouveaux modes de consommations : vegan, locavore, flexitarien, zéro déchet… Ils font tous référence à une nouvelle manière d'appréhender la nourriture. Qu'en est-il de la consommation dite responsable?
La consommation responsable prend en compte les critères du développement durable –de respect de l'environnement– qui repose sur trois piliers: mieux acheter, mieux consommer et mieux jeter. Mais le ou la consommatrice responsable s'intéresse également à la portée économique, sanitaire et éthique de ce qu'il ou elle achète. Selon le dernier baromètre Greenflex, plus de la moitié des personnes interrogées considère qu'une consommation responsable signifie «mieux consommer» plutôt que «moins consommer». Les deux-tiers sont donc prêts à dépenser plus pour adopter une alimentation plus durable.
La consommation responsable est aussi et surtout propre à soi. Chaque individu va prioriser ses choix, certain·es vont se focaliser sur les coûts environnementaux, d'autres sur l'impact sociétal, les normes éthiques, mais aussi les questions sanitaires quant aux pesticides, ou encore l'importance des circuits courts ou du bien-être animal. Cette manière de consommer de façon plus réfléchie séduit de plus en plus les Françaises et Français. Par exemple, le nombre de flexitariens –ceux qui limitent leur consommation de viande– est passé de 25% en 2016 à 34% en 2018. Le marché du commerce équitable augmente, tout comme celui du bio qui s'envole d'années en années puisque les trois quarts des Français·es affirment en consommer régulièrement. Plus de 8,3 milliards d'euros de produits bio ont été vendus en 2017 en France. C'est 17% de plus qu'en 2016.
En adéquation avec la volonté des citoyen·nes, l'Assemblée nationale a adopté en octobre le projet de loi «pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous». Un nom un peu long pour une loi dont les mesures phare consistent à porter la part des produits bio, locaux ou portant des signes de qualité comme des labels, à 50% dans la restauration collective d'ici à 2022. Cette nouvelle loi devrait également aider à encadrer les prix et garantir de meilleurs revenus aux agriculteurs et agricultrices. Elle prévoit également l'interdiction du plastique dans les cantines d'ici à 2025, ainsi que l'expérimentation d'un repas végétarien par semaine dans les cantines.
Pour en savoir plus sur le sujet, écoutez Responsable pour ma pomme, un podcast Pink Lady.
Musique: «Diskofunque», Francis Preve
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