Aujourd’hui, je réponds à une question que l’on m’a posée plusieurs fois: "comment savoir si ce thérapeute est un bon thérapeute? Comment savoir si c’est un bon enseignant de telle discipline?"

Dans les échanges avec les personnes, je remarque qu’il y a un doux mélange entre confusion, crainte de se tromper, de se "faire avoir" et parfois même colère. On m’a dit: « tu te rends compte, il s’autoproclame thérapeute ou enseignant de telle ou telle pratique, après seulement 10 week-ends de deux jours ! » ou encore «thérapeute, cela veut tout dire et rien dire, il est temps qu’il y ait une réglementation peu sérieuse en France. »

C’est vrai qu’il y a un flou. C’est vrai qu’il est possible en France de mettre une plaque avec le mot "thérapeute" et de s’installer en cabinet.

Qu’est-ce qu’il fait un bon thérapeute ? Est-ce que son titre est la garantie de sa pratique ?

La question est passionnante. Et je dirais presque impossible à répondre. Nous avons chacun des points de vue sur cette question, avec des exemples pour justifier que notre point de vue est le bon. Alors, je vais simplement vous partager le mien.

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Ce matin je suis tombée sur une vidéo assez ancienne (1969) de Barbara où elle disait : « j’ai pas de passé, j’ai pas d’avenir, j’ai l’instant présent, très fort, violemment. »

C’était à la fois très touchant d’entendre Barbara dire cela et en même tempssaisissant. Des mots qui prennent aux tripes, un regard qui transperce où je sentais l'intensité de la vie qui la traverse, quelque chose de brûlant en elle. Et puis, elle continue en disant : « je crois qu’il faut pouvoir et savoir refaire sa vie, chaque matin, c’est très important ». Et un peu plus loin dans l’extrait « en fait, je pense que tout est amour, ma religion c’est l’amour ».

C’est tout à fait sidérant comme en quelques mots à la tout dit. Tout ce que nous enseigne depuis des millénaires les sagesses et traditions, tout ce que les livres nous décrivent. Je suis souvent surprise de voir à quel point cet essentiel est si simple et pourtant parfois si difficile à mettre en œuvre.

C’est une invitation à réinvestir le sens de l’amour.

Pas seulement dans l’amour du couple, mais aussi dans cet amour de la vie qui passe par la jouissance des sens.

L’émerveillement.

La reconnexion à ce qui nous entoure, en toute simplicité.

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Aujourd’hui je réponds à Françoise qui m’écrit: "Je ne sais pas si j’invente ou si c’est la réalité mais j’ai l’impression que tout s’accélère et je me sens dans un affolement constant où je ne peux plus rien maîtriser. Comment faire ?"

Cette sensation d’accélération des temps est bien réelle, cela fait des années déjà qu’on en entend parler, notamment avec les technologies qui ont bouleversé beaucoup de fonctionnemente mais ces derniers mois, j’ai presque envie de dire depuis la sortie des différents confinements, cela prend des proportions majeures.

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Aujourd’hui je réponds à Manuel qui m’écrit : "Il y a tellement de propositions de thérapie, de travail de développement personnel que je m’y perds un peu. Comment choisir ce qui me convient ?"

Il est vrai que nous assistons ces dernières années à une explosion des propositions pour aider les gens. Et pour certaines personnes, cela peut amener de la confusion.

Je pense qu’il faut le voir comme différentes façons créatives de dire des choses essentielles et qu’il ne faut pas craindre cette richesse de proposition.

Rappelons-nous que les messages importants que nous avons besoin d’entendre et de comprendre en tant qu’êtres humains pour évoluer ne sont pas si nombreux. En
revanche nous avons besoin de les entendre portés par différentes voix, avec
différents outils, pour qu’ils puissent nous toucher.

Le fait qu’il y ait de nombreuses personnes proposant des démarches de développement personnel ou de thérapie vous donne la possibilité de trouver celle qui vous convient le mieux.

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Aujourd'hui, je réponds à Laurence : "Quand je prends du temps pour moi pour une pratique personnelle, j'ai quantité d'outil à ma disposition. Il y a la méditation, l'approche de pleine conscience, des mouvements de yoga, des exercices d'introspection... et au final, je ne sais plus comment me repérer. Je me sens complètement submergée par tout ce qui existe sans savoir quoi choisir. Comment arriver à choisir sa bonne pratique du quotidien?"

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Aujourd'hui, je réponds à Matthieu : "je n'en peux plus d'avoir des pensées qui tournent dans ma tête en permanence. Comment faire pour calmer mon mental ?"

Le mental parle, produit des pensées en permancence, c'est normal. Plus vous chercherez à faire le vide, à bloquer les pensées, plus il sera réactif.

Avec le mental, il est intéressant de jouer pour que de lui-même, il lâche et que le flot des pensées ralentisse. Cela se fait et n'a rien à voir avec votre volonté.

Êtes-vous prêt à essayer une expérience, comme un jeu ?

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Aujourd'hui, je réponds à France : "J'ai des amis, une vie sociale, je fais des choses et pourtant je me sens seule. Comme si tout ce qui m'entourait avait perdu de son intensité. Comment retrouver un lien nourrissant avec l'extérieur ?"

Parfois, la vie n'amène pas de défi particulier et on glisse dans une bulle d'habitudes, de pensées, d'actions. Il y a un petit ronronnement qui s'installe. Avec le temps, on peut se sentir moins nourrit dans nos liens avec les autres.

Comment se libérer de cette sensation de vide affectif et ouvrir, à nouveau, notre coeur ?

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Aujourd'hui, je réponds à la question Antoine : "je me sens gouverné par mes habitudes sans arriver à introduire un changement. Comment rompre avec ce mode de pilote automatique "?

Même si on sait que c'est important, il est difficile de lâcher ce que nous faisons par habitudes. Déjà, parce que notre corps d'habitude se construit depuis l'enfance. Il nous a donné un cadre de sécurité, du confort, une protectison. Avec le temps et nos évolutions, ce cadre est devenu prison.

Comment s'en libérer sans entrer dans un combat intérieur ?

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