« Caroline, c'est quelqu'un qui croit très fort dans ses rêves », quelqu'un qui la connaît bien, a parlé ainsi de Caroline Delage.

Née à Paris mais originaire de Nice, Caroline est journaliste - une vocation précoce dans sa vie. Elle a été grand reporter, présentatrice du journal pendant des années, encore récemment sur C8 avant que la chaine ne disparaisse à la suite de la décision de l’ARCOM, chroniqueuse et enseignante en journalisme.

Caroline est devenue depuis quelques mois productrice TV. Principalement à la faveur d'une émission qui a rencontré d’emblée un grand succès avant les élections présidentielles de 2017 : « Au Tableau ! » qui voyait, concept génial, des écoliers ou des collégiens interpeller et questionner des adultes, à commencer par des candidats à l’Elysée.

Du reste sa boîte de production s'appelle « Au Tableau ». Depuis cette émission qui a été exportée dans de nombreux pays du monde, elle en a produit bien d’autres ainsi que des documentaires. Parmi ceux-là, un documentaire absolument bouleversant, signé Myriam Seurat, sur Lorraine Vivier. Cette jeune femme a été diagnostiquée à 35 ans de la maladie de Charcot, qu'on appelle aussi la SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique). Elle se bat depuis pour sa santé mais aussi pour que la recherche avance vite et trouve un remède à sa maladie malheureusement à ce jour incurable et mortelle.

J’ai eu la chance d’interroger Caroline Delage dans les locaux de sa société de production. Un moment intense que d’apprendre sa perception du bonheur qui passe pour elle par l'action en permanence. Elle dit qu’elle a besoin de faire, d'agir, de construire et se dit très inspirée par le principe du « Tikoun olam », une expression hébraïque qui signifie « réparer le monde ».

Caroline veut se sentir utile, apporter quelque chose à la société dans laquelle elle vit et pour l’avenir de ses deux filles. Elle l’est assurément, utile !

Bonne découverte !

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Son visage vous est sans doute inconnu mais peut-être pas ce qu’elle écrit, surtout si vous avez des enfants qui aiment lire ou à qui vous aimez (ou avez aimé) faire la lecture.

Yaël Hassan, née Popowski en 1952 à Paris, est une écrivaine française, autrice de littérature d'enfance et de jeunesse.

À l'âge de 42 ans, elle est victime d’un très gros accident de voiture qui met fin à une carrière de plus de vingt ans dans le tourisme et la pousse durant de longs mois dans un fauteuil roulant… Mais d’un mal, comme chacun sait, peut naitre un très grand bien… C’est ainsi que pendant cette longue période d'immobilisation, elle écrit son premier roman à destination de la jeunesse : « Un grand-père tombé du ciel », publié en 1997. Il lui vaut un succès et une reconnaissance immédiats et marque son entrée durable dans le domaine de la littérature, avec des ouvrages imaginatifs et souvent poignants qui explorent de nombreux thèmes, à commencer par la Shoah qui a marqué sa vie bien qu’elle ne l’ai pas vécu personnellement.

Yaël est principalement connue pour sa série de romans « Momo prince des Bleuet », en trois volets : « Momo, petit prince des Bleuets » en 1999, vendu à plus de 350 000 exemplaires, puis « Momo des coquelicots » en 2010, et enfin « Des lauriers pour Momo » en 2012. Le premier volet a été adapté en bande dessinée par Marc Lizano il y a deux ans.

Récompensée par de nombreux prix de littérature jeunesse, Yaël Hassan a été nommée 2018 Chevalier de la légion d'honneur.

Le reste est à découvrir dans cet épisode du Bonheur c’est Les Autres. Bonne écoute !
Merci de partager cet épisode autour de vous et de vous abonner pour permettre la survie de ce podcast !

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Si son visage vous dit quelque chose c’est normal : Sandra Viricel a crevé l’écran dans l’émission "Recherche appartement ou maison sur M6". Agent immobilier depuis 2004 à Lyon, elle a créé sa propre agence mais sa vie n’a pas toujours été rose…

Elle est contrainte à 20 ans d’arrêter ses études de droit, faute de moyens. Elle devient alors commerciale pour un fabricant et distributeur de montures de lunettes. Un métier qu’elle exerce pendant 7 ans. « On ne fait pas ce qu’on veut quand on veut », philosophe-t-elle sans amertume.

En 2004, elle lance donc son agence d’immobilier (« Actuel Transactions ») qu’elle installe dans l’ouest lyonnais avant de déménager dans le 4e arrondissement de la troisième ville de France.

En 2010, la chaîne M6 l’invite à passer un casting avec une dizaine d’autres agents. « Je ne sais pas pourquoi c’est moi qu’ils ont choisie », s’étonne encore aujourd’hui la modeste Sandra. Si elle partage son temps entre Paris et Lyon, Lyon est SA ville.

Dans cet épisode de Le Bonheur c'est Les Autres Podcast, elle nous donne sa vision de la vie et du bonheur.

Soyez indulgent pour le son, un micro récalcitrant dans le lobby d’un hôtel non loin de la Concorde, a rendu l’exercice périlleux, de l’enregistrement au montage.



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Chanteuse d'exception avec son duo Native dans les années 90 devenu depuis un solo, Laura Mayne a une parole libre et spontanée qu'il était intéressant d'entendre dans notre podcast autour des questions de bonheur, de partage, d'altruisme...
Evoquant sa carrière et son parcours tout autant que sa jeunesse et quelques pans de sa vie privée, celle qui a convolé en mariage à plus de 55 ans, nous dévoile comment elle a pu faire d'une passion (la musique) un métier grâce à ses parents...
Elle explique que le bonheur n'est possible qu'en parvenant à s'aimer et à se considérer pour laisser une place à l'autre.
Elle dévoile aussi son inquiétude face aux évolutions du monde et la sensation de l'éphémère qui lui fait dire à son mari qu'il faut vivre intensément pour "le temps qui reste"...

Ecoutez aussi sa jolie vision, presque poétique, du deuil et combien son existence est marquée par une intense activité onirique.

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Ses parents, décédés en 1990 et en 2019, sont célèbres : le réalisateur Michel Drach et la comédienne Marie-José Nat. Lui, dans l’ombre, a repris le flambeau familial en œuvrant à la restauration du film « Les violons du bal », à sa sortie en salle cinquante ans plus tard puis à sa diffusion en Blu-Ray et DVD.

Lui, c’est David Drach, l’ainé des trois enfants du couple qui joua au mitan des années 70 dans « Les violons du bal » le rôle de Michel, enfant, pendant la terrible période de la chasse et de l’extermination des Juifs d’Europe. Sa mère, qui joue avec génie le rôle de la mère de Michel (elle a obtenu le Prix d’interprétation au festival de Cannes 1974), et le bouleversant et toujours juste Jean-Louis Trintignant, complètent le casting de ce film qu’il faut voir ou revoir !

Fier de la mixité dont il est issu et qu’il revendique, David est venu me rencontrer à l’ECUJE et s’est prêté de bonne grâce au questionnaire du Bonheur c’est Les Autres. Un épisode 5 de la saison 3, court mais sensible, gouverné par la bienveillance et la sensibilité.

Bonne écoute !

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Il est probable que vous ne connaissiez pas Dimitri Friedman. J’ai découvert ce journaliste et auteur à la faveur de la sortie de son excellent roman « La planète de Jacob Ginzburg » (édition Pilpoul). Je vous invite à votre tour à le découvrir dans ce nouvel épisode du podcast « Le Bonheur c’est Les Autres » enregistré le jour de la « journée internationale du bonheur » à l’ECUJE, rue Lafayette à Paris.

A 78 ans, Dimitri coule des jours heureux devant l’océan, au contact de la nature sauvage, puisqu’il habite l’Ile d’Yeu. Profondément influencé par son judaïsme, sans être pratiquant, mais aussi par le bouddhisme et l’Asie, Dimitri Friedman dévoile sa passion pour l’Iliade d’Homère et ses inspirations multiples dans l’écriture qui vont de Philip Roth à Saül Bellow en passant par Cynthia Ozick.

Pour lui, dont la grand-mère devenue folle a été une profonde inspiration pour l’écriture, on peut se fabriquer son propre dibbouk dans l’existence et se forcer en toutes circonstances à avoir et s’appliquer une morale personnelle forte, la nostalgie – son mot préféré - est aussi la pire des illusions et le bonheur un horizon qui s’éloigne à mesure qu’on s’en approche…

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Petite requête : mon enregistrement initial présentait quelques « bugs » auditifs, j’ai fait appel à une plateforme d’Adobe reposant sur l’IA pour améliorer le son. Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous que je continue à l’utiliser pour améliorer le son des prochains épisodes ! Merci pour vos retours !!!

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Un épisode à part de ce podcast dans lequel Marianne Rubinstein ne répond pas au questionnaire traditionnel du « Bonheur c’est Les Autres » mais dialogue avec moi sur sa vie, son expérience, ses oeuvres, nos ressemblances (qui sont nombreuses) et nos différences (qui le sont tout autant).

Marianne, qui m’a reçu chez elle, est en effet ma plus « vieille » amie avec laquelle je suis resté en contact puisqu’elle fut ma condisciple, dès le CE2, à l’école primaire de La Ponsonne à Manosque (04) dans les années 70.

Aujourd’hui, son parcours brillant l’a conduite à la réussite dans deux activités en apparence différentes : Maitresse de conférences à l’Université en économie (enseignante et chercheuse) et Ecrivain (romans, récits, essais, livres pour la jeunesse).

Deux activités et une quête perpétuelle, commencée très tôt. Celle de l’équilibre entre les deux univers hérités de ses parents : un père cardiologue, seul survivant de sa famille d’origine juive polonaise pendant la Shoah et une mère bretonne ingénieure.

Dans cet entretien, centré sur le parcours de Marianne, je révèle aussi au passage quelques-uns de mes vérités intimes.

Le dernier livre de Marianne s’appelle « Bord de mère » (éditions Verticales) et il est épatant. Mais je vous conseille de lire tous ses autres ouvrages, dont :

· C’est maintenant du passé (Verticales) ;

· Nous sommes deux (Albin Michel);

· Détroit dit-elle (Verticales) ;

· Le Journal de Yaël Koppman (Sabine Wiespeser) ;

· Tout le monde n’a pas la chance d’être orphelin (Verticales).

PS : Une erreur se glisse dans nos échanges, je parle d’Agnès Durbet (Giono) mon éphémère condisciple au collège, la petite-fille de Jean Giono. J’en fais la fille d’Aline Giono, fille ainée de l’écrivain, alors qu’elle est en réalité la fille de Sylvie Giono épouse Durbet, la cadette du grand écrivain bas-alpin. Mea Culpa.

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Elle est une femme de mots et de musique. Magali Breton a toujours poussé la chansonnette mais est devenue il y a quelques années auteure de poèmes couronnée de divers prix, bien qu’elle ait été professionnellement DRH dans l’administration publique.

Elle a quitté la fonction publique il y a une quinzaine d’année pour devenir coach au service du bonheur des salariés au sein de leur entreprise. Et depuis, elle n’a cessé de se produire sur scène avec son pianiste attitré afin de déclamer des vers et souvent d’en chanter.

Dans cette interview, elle nous livre ses souvenirs et ses passions, sa recherche du bonheur corrélée avec les autres. Humaniste et bienveillante, elle révèle sa grande sensibilité au service de son art et sa fidélité en amitié.

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