À l’occasion de l’Euro 2024 qui débute vendredi 14 juin en Allemagne, Ouest-France vous propose plusieurs podcasts sur les grands matches qui ont dépassé le simple cadre sportif. Deuxième volet sur la trajectoire d’Antonin Panenka. Décisif en finale de l’édition 1976, le Tchécoslovaque a donné son nom à l’un des penaltys les plus mythiques du jeu, pendant que sa trajectoire se dessinait en parallèle de celle du communisme lors de la Guerre froide.
Rares, très rares sont les joueurs de football à avoir donné leur nom à un geste technique dans le sport le plus populaire du monde. C’est le cas d’Antonin Panenka, milieu offensif de la Tchécoslovaquie dans les années 1970 et 1980. En finale de l’Euro 1976 face à l’Allemagne, au stade Marakana de Belgrade, il offre la victoire à son équipe aux tirs au but d’un geste assez fou. Après sa course d’élan, il effectue une pichenette, en plein centre du but, qui trompe le gardien de la Mannschaft Sepp Maier, qui avait plongé sur sa gauche.
Ainsi naît la « Panenka », une œuvre délicate et délicieuse pour les footballeurs-artistes qui aiment jouer avec le feu. Mais derrière elle, il y a aussi, et surtout, un homme dont la trajectoire s’écrit en parallèle de celle du communisme à l’époque de la Guerre froide. Voici son histoire, racontée avec l’œil de Fabien Archambault, historien à l’université Paris-I Panthéon Sorbonne, également auteur du livre Coups de sifflet, une histoire du monde en onze matches chez Flammarion.
Bonne écoute !
Réalisation : Florian Domergue
Crédit photo : Archive AFP