エピソード

  • Interview RLP 102.3FM
    2022/06/22
    Vidéo avec images et écrans techniques pour illustrer l’interview du 20 avril 2022 sur Radio Libre en Périgord (RLP) 102.3 FM concernant les activités professionnelles de Stéphane Lambert, consultant en Systèmes d’Informations et entrepreneur depuis 1999. Présentation de l’activité, étude et formations, publications, quelques réalisations, parcours international, la nécessité de réussir sa transition numérique pour vraiment entrer dans le 21ᵉ siècle, sécurité et problématiques des technologies propriétaires ainsi que des outils gratuits non-professionnalisés. Transcription via l'outil whisper d'openAI : C’est l’heure de Local Actu, l’information en Périgord sur RLP. Notre invité aujourd’hui dans le studio de RLP c’est Stéphane Lambert. Bonjour ! Bonjour Aïda :) Certains de nos auditeurs vous connaissent comme un des animateurs d’une émission phare. Décrivez-vous : comment êtes vous arrivé à RLP, il y a déjà trois ans c’est ça? Autour de trois ou quatre ans… Je suis arrivé à RLP par la porte de mes loisirs en fait. Et j’anime une émission sur la famille contemporaine le vendredi soir. Oui ça c’est vos loisirs, votre engagement associatif aussi. Tout à fait. Parce que vous avez aussi une association Équité Parentale, qui est assez connue nationalement et localement. Bien Stéphane, aujourd’hui on voulait plutôt parler de votre métier, de votre travail. Vous dites que vous êtes consultant en système d’information ou différemment on peut dire manager, informaticien. Tous ces métiers qui se croisent, qui se complètent et qui sont vraiment indispensables aujourd’hui dans notre économie et dans nos sociétés toutes petites les PME, comme les grandes entreprises.. Oui et qui font partie du monde du 21e siècle. Je travaille depuis 1999 dans ce qu’on appelle l’informatique de gestion, dans les technologies internet. C’est-à-dire que je suis consultant en système d’information, j’interviens dans les sociétés pour faire de l’optimisation de management, de process, d’informatisation, en développant des solutions logicielles autour des technologies libres et d’Internet. J’ai participé à la création d’associations nationales comme l’AFUP, l’Association Française des Utilisateurs de PHP. J’ai été élu au bureau du PHP groupe Irlandais lors de sa création. J’ai assisté, j’ai aidé à la mise en place du bureau du PHP de Bangkok en Asie. Et effectivement j’interviens auprès de clients de diverses tailles. J’ai travaillé pour la cour d’appel de Paris, pour la direction des affaires générales d’hôpitaux de Paris, pour IBM, pour Orpi, pour Ergo, pour un certain nombre de sociétés françaises ou irlandaises. Et je propose des solutions aux gens pour les informatiser et les aider à rentrer dans ce 21e siècle et réussir dans la transition numérique. Comment vous avez fait le choix de votre métier au début, quand vous vous êtes lancé dans cette recherche, de vos études ? Est-ce que c’était vraiment votre passion? Je suis tombé dedans quand j’étais tout petit. Le deuxième mari de ma mère était ingénieur chez Dassault à Bordeaux. On avait les ordinateurs qui arrivaient à la maison. Donc dès l’âge de 10-11 ans, j’étais en train de développer, de coder des jeux ou des carrés tiraient des points sur des ronds. Parce que c’est ce qui se passait dans les années 80, c’était comme ça. J’ai toujours aimé ça. Et puis après, une petite fac de maths à Bordeaux. Donc l’équivalent de MatSup, MatSpé, une formation en informatique de gestion… Et puis après, l’époque des start-up dans les années 2000, la chance de travailler avec des personnes extrêmement pointues, des cerveaux très brillants auprès de qui je me suis enrichi et formé personnellement. Ensuite, je me suis mis à mon compte en 2000. J’ai créé une société à Clichy où j’avais quatre ingénieurs. Et puis après, j’ai déménagé à Dublin pour des raisons d’optimisation, on va dire. Puis finalement, j’ai terminé en Asie où j’avais une société de ce qu’on appelle d’Outso...
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    21 分
  • Interview pour la sortie du livre
    2023/11/24
    Stratégie de Communication Numérique : Histoire, et Mise en Pratique Émission RLP Business 28 concernant la sortie de l'ouvrage Stratégie de Communication Numérique : Histoire, et Mise en Pratique (ISBN 978-6206692089) Podcast Radio : Stéphane Lambert : Bonjour, bonjour, c'est RLP Business, en direct depuis Coulomiers-Chamiers, vers Périgueux, dans le 24. RLP Business, l'émission où nous parlons du management, du commercial, d'économie, de technologie, d'entreprise, de ressources humaines, d'un petit peu tout, avec Patrice Wallet et Stéphane Lambert. Patrice, bonjour, tu vas bien ? Patrice Wallet : Bonjour Stéphane, je suis enrhumé, cette saison c'est comme tout le monde. Stéphane Lambert : Il est « enrhubé » :) Patrice Wallet : Mais la magie de la radio, c'est que je suis enrhumé et que je ne peux pas le refiler, je ne peux pas le transmettre. C'est magnifique. Ça, c'est la magie de la radio, c'est une des magies de la radio. Stéphane Lambert : C'est un e-rhume. C'est un rhume numérique :) Patrice Wallet : C'est ça, c'est un e-rhume :))) Stéphane Lambert : On enchaîne sur, je crois, quelques actualités. Les actualités Patrice Wallet : Alors, cette semaine, enfin plutôt aujourd'hui, j'ai voulu vous parler un petit peu d'une actualité dont on entend rarement, dont on ne parle pas trop. Un business qui est un peu à l'écart, un business qui ne fait pas la une des journaux, c'est le business du livre, c'est le marché du livre. Et puis, ça méritait quand même qu'on se pose quelques minutes parce qu'on a quand même des voisins tout proches : Angoulême, le Salon du Livre, c'était la sixième édition le mois dernier. Ça a battu tous les scores, ça a fait un succès total, 200 000 spectateurs sur quelques jours, et 100 auteurs, avec Marc Lévy, qui était le parrain de cette édition. On peut dire que le marché du livre est en pleine innovation, il se réinvente, il fait sa mue, cherche sa plus belle peau. On peut bien évidemment s'appuyer sur les sources un peu officielles de l'Association des éditeurs américains, de la Fédération internationale des éditeurs ou d'autres organismes de l'industrie. Ils sont tous unanimes. Le livre se vend mieux, repart sur des chiffres intéressants qui, bien évidemment, intéressent les investisseurs. Et, j'ai envie de dire, toute une économie qui tourne autour. Alors, il se transforme, ce livre, il mue, il devient aussi digital. Il y a aussi une bonne part de marché de livres qui se lisent, qui se consultent, uniquement en digital. On a aussi le livre audio qui prend de plus en plus de parts de marché. Donc, c'est un marché qui est en train de se transformer. Il y a aussi l'auto-édition, on peut en parler. C'est un marché où chacun, j'ai envie de dire, chaque écrivain va pouvoir aussi trouver un nouveau mode de financement. Un nouveau style. Un nouveau fonctionnement d'édition. On peut aussi parler des livres étrangers qui se font de plus en plus traduire. Une demande qui croit. Des libraires qui redeviennent ou tout du moins qui aimeraient redevenir indépendants, qui font quelque part un peu un pied de nez au système d'aujourd'hui. Mais ils y croient et ils ont peut-être raison d'y croire. Enfin, c'est tout un business qui est en train de renaître, qui est en train de repartir. Ça méritait quelques minutes d'actualité. Surtout aujourd'hui, car c'est, je dirais, le thème de cette émission, RLP Business 102.3, parce qu'on va accueillir aujourd'hui, ma foi, un auteur et il va nous parler un peu plus de non seulement sa création, mais aussi de ses aspirations. Stéphane Lambert : Coucou ! Non, le livre n'est pas mort. Effectivement, on le trouve beaucoup sur Kindle aujourd'hui. La technologie permet de passer à l'écrit physique, à l'écrit digital, effectivement, au livre audio. Donc, les diverses technologies se croisent de manière intrinsèques. On l'a vu notamment avec le blog et les chroniques qu'on a lorsqu'on présente à la fois l'audio et le texte.
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    30 分
  • Agri-DMA
    2024/03/04
    Chronique du 28/02/2024 sur RLP 102.3FM Stéphane Lambert : Actualités actualités. Alors : nouvelle semaine de printemps, avec, en gros titre, le salon de l’agriculture. Il y avait tout, dans cette inauguration du salon. De l’ambiance bien gauloise, du bruit, des odeurs, et surtout cette année, plein de poulets partout ! Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y en avait un certain nombre, quand même. Il paraît qu’il y avait même un jeune coq qui s’est fait courser sur plusieurs étages et dans plusieurs bâtiments par une foule d’admirateurs souhaitant lui adresser leurs déclaration d’amours personnelles. Et pleins de jolis petits mots doux, du style « Et comment ça, il est pas frais mon poisson ? ». Enfin bref, une réussite totale telle que le monde entier nous envie. Entre le ministre qui vient à 2h du matin pour éviter de se faire alpaguer, et le président qui adore le goût du risque et la provoc, la communication, à l’Élysée, on maîtrise ! Pat, un commentaire, sur ce salon de la culture ? Euh, de l’archi, agrimachin, le truc avec les tracteurs et les poulets, là, de ce week-end ? Patrice Wallet : Non non, ça me passionne mais je n'y suis jamais allé. Mais c'est la fête des agriculteurs, et ça serait quand même bien que justement ce soit une fête, et non pas et non pas une guerre quoi, voilà tout simplement. Stéphane Lambert : C'est extrêmement bien dit ça, tout à fait ! Alors, on va en profiter pour rappeler que l'agriculteur c'est un commerçant aussi, c'est un petit commerce. Et nous allons parler des nouveautés de Google my business ! Google my business c’est aujourd’hui un outil absolument indispensable pour toutes les sociétés et commercants qui veulent apparaître sur une carte lors d’une recherche Google associée à leurs mots clés. N’oubliez jamais cela ! Il y a souvent, tout près de votre établissement, un internaute qui fait une recherche pour savoir ou trouver tel ou tel produit ou service, ou telle société. Et il faut apparaître dans ses résultats de recherche si vous voulez qu’il vienne chez vous. C’est un positionnement indispensable. Il y a des nouveautés en 2024 , et nous avons notre consultante experte Isabelle Defaye de l’agence IDCC, qui va nous expliquer tout cela : Isabelle Defaye : Bonjour à tous. Donc, avez-vous entendu parler du DMA ? Patrice Wallet : Pardon, non non non, mais ça, on est impatient... Isabelle Defaye : Alors l'union européenne, c'est une nouvelle réglementation, a créé le DMA, qui est le Digital Markets Act, donc qui vise tout simplement à limiter les pratiques anti-concurrentielles et contrôler les pratiques commerciales des géants du web que vous connaissez, qu'on appelle les GAFAM, qui a été acté en 2023, et qui va rentrer donc qui va s'appliquer le 6 mars 2024. Donc les géants du web vont être obligés de se mettre en conformité avec ces nouvelles règles. En clair, pour l'instant l'utilisateur, comme tu l'as gentiment expliqué Stéphane, on fait une requête et les pages Google my business s’affichent. Donc il y avait une situation de monopole. Donc on était obligé, c'était Google qui privilégiait ses produits. Donc avec le DMA, tout ça va changer. Donc Google va être contraint de modifier l'ordre d'affichage, et lister ses propres résultats après ceux de la concurrence, ce qui fait qu’aujourd'hui tout ça va changer. Donc il va y avoir une grande déperdition au niveau de la visibilité des Google my business d'environ 95%. C'est ce qui a été estimé. Qu'est-ce qui change concrètement : la manière dont les résultats s'affichent aujourd'hui. Google va intégrer de l'intelligence artificielle dans les résultats de recherche. Ça a déjà commencé. Quand tu fais une requête sur un ordinateur, avant les Google my business, tu as site de lieu : ce sont ni plus ni moins les gros que Google va rajouter, comme par exemple des liens vers des sites de comparaison, des blogs ou des journaux. Ensuite tu auras la Google map, et les Google my business.
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  • Internet Warning
    2024/02/27
    Chronique du 21/02/2024 sur RLP 102.3FM Stéphane Lambert : Actualités, actualités. Alors cette semaine-là, je voulais vous parler d'un domaine qui est quand même critique aujourd'hui sur Internet. Je vous parle souvent ici de nouvelles technologies, je vous parle souvent de technologies de l'information, de sécurité et autres. RLP a eu la chance, j'ai eu la chance d'interviewer hier Nicolas Gaiardo de Warning Trading, qui est le premier site de lutte contre les arnaques financières sur Internet. Nicolas Gaiardo est une carte de journaliste, c'est du pro. Il a fait un peu le tour du spectre des médias, M6, etc. et autres. Et en primeur pour vous, en exclusivité, un extrait de cette interview que vous trouverez ces prochains jours sur les antennes de RLP. ------------------------- Nicolas Gaiardo : Beaucoup de gens ont cru à cette ruée vers l'or, mais en fait, elles se sont retrouvées, comme je l'ai été à l'époque, victimes d'escroqueries. Et d'ailleurs, l'autorité des marchés financiers, l'AMF, a laissé une étude à ce sujet. En 2016, où elle expliquait dans son étude que 90% des investisseurs particuliers perdaient 90% de leur capital en 90 jours. Donc, ce qui laissait démontrer qu'en réalité, on ne gagnait pas d'argent, mais qu'au contraire, on était manipulés, trompés, pour investir encore et encore pour au final tout perdre. Ça représente des milliards d'euros. Des milliards d'euros. La dernière étude qui avait été faite à l'époque, en 2016, représentait à peu près 4 ou 5 milliards d'euros. Aujourd'hui, on est en 2024. Donc, vous imaginez, et ça continue avec Internet, avec... Je vous parle uniquement en France. Stéphane Lambert : Quelle est la tendance au jour d'aujourd'hui ? Quelles sont les grandes arnaques qu'on trouve actuellement sur Internet ? Nicolas Gaiardo : Aujourd'hui, 85-90% des escroqueries sont liées aux crypto-monnaies. Je ne suis pas en train de dire que les crypto-monnaies sont des escroqueries pures. Je dis juste que les escrocs utilisent la crypto-monnaie comme véhicule pour manipuler, tromper leurs victimes. Stéphane Lambert : Vous vous en prenez au crime organisé. Nicolas Gaiardo : Il y a tellement d'argent, Stéphane. Stéphane Lambert : Bien sûr, bien sûr. Je comprends tout à fait. Nicolas Gaiardo : Tellement d'argent. Tellement, tellement d'argent en jeu qu'on n'a plus affaire à des enfants de cœur. On a affaire à des gens qui côtoient la mafia, qui côtoient les milieux troubles, les hommes en noir. On a mis en place un outil qui permet de mettre en relation les victimes entre elles et de pouvoir ensuite déposer l'information auprès du procureur de la République et éventuellement engager une procédure rogatoire d'enquête et essayer de faire monter toutes ces informations auprès d'un juge. ------------------------- Stéphane Lambert : Voilà. Donc, une exclusivité RLP que vous retrouverez ces prochains jours. Patrice, les arnaques du diamant, les arnaques du Forex, des placements en bourse, des cryptos, c'est un piège aujourd'hui pour le consommateur, pour l'investisseur ? Patrice Wallet : Oui, alors je ne suis pas un spécialiste en la matière. La seule chose que je retiens, c'est qu'on le dit de plus en plus, la gendarmerie en parle, l'État en parle. Internet est une autoroute de plein de choses, du bon comme du mauvais. Et les entreprises, les particuliers ne sont bien évidemment pas a l’abri, ce sont des cibles d'arnaqueurs et on en parle de plus en plus. Donc, que dire ? Entourez-vous de spécialistes, entourez-vous de compétences, même pour des petits sites ou des petites transactions, faites attention. Stéphane Lambert : Oui, c'est exactement ça, parce qu'il m'expliquait qu'en fait, les gens abusaient de nos méconnaissances. Ils allaient mettre un outil sur votre ordinateur, ils allaient faire les manipulations à votre place et se faire des transferts vers eux. C'est de l’escroquerie en fait, en bande organisé,
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  • Troupeaunesque
    2024/02/16
    Chronique du 14/02/2024 sur RLP 102.3FM Stéphane Lambert : Alors aujourd'hui, aujourd'hui 14 février, je donne la date, jour de la Saint-Valentin, bonne fête à tous les célibataires ! Bah oui c'est vrai, on ne pense jamais à eux, pour les autres profitez-en bien, la chocolaterie Lafaye sera avec nous la semaine prochaine, on les attend avec impatience. Ah oui parce que eux quand ils viennent généralement c'est les mains pleines :) Bon alors, il y a des semaines passionnantes ! Entre la suppression de l'article 4 de la loi sur les dérives sectaires qui menaçait de nous faire sombrer dans le pire état de censure qui soit, et les rayons de supermarché qui se sont re-remplis, il y a plein de raisons de se réjouir, mais pas que. Pas que. Petit coup de Valda cette semaine, sur les inspecteurs des travaux finis et donneurs de leçons. Il y en a partout. Ce ne sont généralement pas eux qui produisent, qui travaillent le plus. C'est un peu comme quelqu'un qui parlerait beaucoup, promettrait beaucoup, ne produirait rien, ne ferait rien, ne partagerait aucune information... Il débarquerait comme une fleur pour dire aux autres qu'ils sont tous complètement nuls et qu'il faudrait tout faire autrement pendant que les autres les attendent depuis des semaines en se plaignant qu'on ne va pas assez vite. Voilà, le travail de groupe, quel gageur ! Pan, c'est fait:) Merveilleux exemple sur une chaîne d'info hier soir qui nous montre un hôpital paralysé par une cyber-attaque et des experts sortis de nulle part qui nous expliquent que le meilleur moyen de se protéger dans nos infrastructures par la sécurité informatique, c'est de faire appel à des produits américains, notamment Microsoft. Avec un argument majeur : c'est eux qui ont les plus fortes dépenses dans ce domaine, donc c'est eux qui travaillent le mieux. D'accord ! Donc ceux qui bossent dans cet hôpital ne servent à rien et sont inutiles, car de toute façon, ce qu'on fait nous en France ou dans les technologies libres, ce n'est pas utile. Les experts apprécieront. Alors, je vais m'interrompre ici un petit peu. Là, j'ai fait deux points importants. J'ai parlé de la loi 4 sur la censure, on parle d'imprimerie, c'est important. Il y a des livres qui ont été faits sur ça et autres. Et j'ai parlé aussi de sécurité informatique. Monsieur Eric Pédegai, qu'est-ce que vous pensez, vous, actuellement, des problématiques de censure par rapport à l'imprimerie, à la pensée ? Est-ce que ça vous concerne votre métier ou pas ? Vous êtes éditeur aussi, je crois. Eric Pédegai : Oui, je suis éditeur. Non, pas vraiment. Pas vraiment. Stéphane Lambert : Pas vraiment ? Vous avez une liberté totale ? Eric Pédegai : Oui, oui. Stéphane Lambert : L'environnement, pour vous, est identique à celui d'il y a 50 ans. Vous n'avez pas de soucis par rapport à ça ? Eric Pédegai : Non. Stéphane Lambert : Aucun. D'accord. Est-ce que vous avez été confronté à des problématiques de sécurité informatique, de propriété intellectuelle, ce genre de choses ? Eric Pédegai : Non. Non, non, pas vraiment. Il suffit d'être dans les clous. Stéphane Lambert : Pas vraiment. Vous êtes informatisé, vous ? Eric Pédegai : Oui, oui, oui. Stéphane Lambert : Vous n'avez jamais eu d'attaque, ce genre de choses ? Eric Pédegai : J'en suis à la veille, mais on travaille sous Mac, nous, les imprimeurs. Stéphane Lambert : D'accord. Eric Pédegai : Et donc, les Mac sont quand même mieux protégés. Stéphane Lambert : Oui, tout à fait. Oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. D'accord. Oui, c'est un Mac, le design, le graphisme, ce genre de choses, il y a une tradition. Eric Pédegai : Donc, les Mac sont beaucoup plus protégés. Stéphane Lambert : C'est vrai. Tout à fait. Patrice, tu voulais dire un mot, toi, sur le fait qu'on fasse appel à beaucoup de technologies étrangères pour nos propriétés intellectuelles françaises, notre sécurité à nous ? Patrice Wallet : Non,
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  • Dix Éléphants et 5 IA
    2024/02/08
    Chronique du 07/02/2024 sur RLP 102.3FM Stéphane Lambert : Il y a un an, débarquait ChatGPT, qui a terrorisé une bonne partie de la population mondiale. Un an plus tard, bonne nouvelle, nous sommes toujours là. On en parlait il y a quelques semaines, Patrice, tu vois comme quoi le marketing par la peur, c'est efficace. Un an plus tard, il est toujours là, et nous aussi d'ailleurs. Alors, j'ai fait un petit test entre différents IA pour s'amuser, comme ça. J'ai posé une question qui n'est pas sur Internet, une question très simple : Combien de pattes ont 10 éléphants si 2 en sont dépourvus ? Alors, on va commencer par M. Allafort : Combien de pattes ont 10 éléphants si 2 en sont dépourvus ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Il y a une antisèche ici, si vous voulez :) Jéremy Allafort : Si 2 en sont dépourvus, 8 éléphants x 4, 32. Stéphane Lambert : Ah, et bien, M. Allafort est meilleur que bon nombre d'intelligences artificielles. Parce que, alors, j'ai demandé à Claude. Claude, c'est Amazon, en fait, derrière, quelques milliards d'euros… Eh bien, c'est très bien. Claude a fait une belle démonstration, effectivement. Il y a 32 pattes. Il nous a expliqué que, ben, voilà, 10 éléphants x 4, ça fait 40. Mais s'il y en a 2 qu'on n'en a pas, ça fait 8 de moins, ça fait 32. OK. J'ai également demandé à Perplexity AI. En résumé. Perplexity AI, c'est un nouvel arrivant. Pareil, il m'a dit, en résumé, 10 éléphants auraient 32 pattes si 2 d'entre eux n'en avaient pas. C'est une belle démonstration également. Bing. Lui, il est encore en train de réfléchir. Tu vois, ça a planté la fenêtre, là, parce que Bing, en fait, ne travaille pas comme les autres. Il va chercher sur le web des réponses à ses questions. Il nous donne la réponse avec les liens vers les références. Et bien, là, il est encore en train de creuser. Je suis parti. Ça fait 1h30, 2h, il tourne toujours. Il n'a pas trouvé. Chat. Bon, ChatGPT. Alors, attention. C'est là que ça devient intéressant. On parle beaucoup de cette personne qui est censée nous remplacer, soit-disant… Alors, lui, il m'a écrit ça très clairement comme ça : « Si deux éléphants sont dépourvus de pattes, cela signifie qu'ils n'ont aucune patte chacun. Donc, dans ce cas, les dix éléphants auraient 40 pattes au total, chaque éléphant en ayant quatre, même si deux éléphants n'en ont pas. ». C'est une logique absolument imparable. Et ça, c'est de l’assistanat, quand même. Avec ça, on va aller loin. Tu vas voir qu'ils vont nous remplacer beaucoup d'emplois, eux. Et Bart de Google s'embrouille un petit peu : « La réponse dépend de la façon dont on interprète la question. ». Il est comme ça, lui. « Interprétation 1, les deux éléphants sont complètement dépourvus de pattes. » Il commence à raisonner, quand même, nous sommes devant un début de raisonnement, là. « Dans ce cas, il faut soustraire les pattes des deux éléphants du nombre total de pattes que dix éléphants auraient. Donc, un éléphant à quatre pattes, dix éléphants complets auraient 10 fois 4, il y a 40 pattes. Deux éléphants dépourvus de pattes, il n'y en a plus que 32. » Donc, il arrive quand même à 32. Mais il n'est pas sûr. Il y a un deuxième cas. « Les deux éléphants ont perdu quelques pattes, mais pas toutes. » => Il fallait y penser, déjà, à celle-là. C'est vrai que tout seul, moi, je n'aurais pas forcément trouvé. « Dans ce cas, il n'est pas possible de donner une réponse précise sans savoir le nombre d'informations, le nombre de pattes perdues par chaque éléphant. Donc, si chaque éléphant a perdu une patte, il y en aura 40 moins 2, 38. Si chaque éléphant a perdu deux pattes, il y en aura 40 moins 4, 36, et ainsi de suite. La réponse à la question dépend de l'interprétation donnée à la question. Il est important de bien lire la question et de comprendre les implications de chaque interprétation possible etc etc. » Voilà, voilà, voilà. Écoutez, je suis assez songeur, parce que moi,
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  • Je Veux Donc Je Peux
    2024/01/22
    Chronique du 17/01/2024 sur RLP 102.3FM Stéphane Lambert : Alors aujourd'hui, je voulais parler mindset. Mindset, état d'esprit… Rien n'est pire que la réflexion : « Je peux pas, je peux pas, j'ai pas d'argent, j'ai pas les moyens, je peux pas... » Alors qu'en fait la seule réponse ici, c'est « je ne veux pas » ou alors « je ferai en sorte de pouvoir plus tard ». Si tu me réponds autre chose, je ne comprends pas. Parce que nous avons toujours un choix. Si vous n'avez pas d'argent, vous pouvez travailler plus : il y a 70 heures disponibles de travail dans la semaine. Vous en faites 30, vous en faites 35, vous pouvez doubler. Certains le font. Je sais que beaucoup d'entre nous ont deux travaux, deux jobs. Un pour vivre et un pour préparer quelque chose, que ce soit leur maison, leur environnement, un loisir, une activité annexe, un second métier… Mais en fait ils y consacrent du temps. « Oui ! Mais je peux pas, c'est trop dur, j'ai pas d'argent, j'ai pas les moyens, tu comprends ? » Mais non. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas parce que tu as fait le choix. Le choix de ne rien faire. Parce que bien souvent ce n'est pas l'argent qui manque, mais le temps consacré, l'énergie investie, et donc la volonté. Et ça, je l'ai beaucoup vu en Asie, à se dire « on peut pas, on n'a pas d'argent ». Et puis ils sont assis, ils ne bougent pas. Et souvent le problème n'est pas l'argent. C'est vraiment le temps. Le temps que l'on consacre, et l'énergie que l'on consacre, parce que quand on ne sait pas… Et ben voilà, on en reparlera juste après. « Oui mais tu comprends, j'ai pas le choix… » Si si si si si si si !!!! Tu décides que tu vas au cinéma. Tu décides que tu vas sur Netflix. Tu décides que tu joues à la Playstation. C'est un choix. C'est absolument un choix. Tu pourrais te former. Tu pourrais apprendre quelque chose. Tu pourrais aller tondre ton jardin, réparer ta maison, boucher quelque chose, enfin faire un truc d'utile. Ce n'est pas parce que tu ne peux pas ou que t'as pas d'argent. Non ! C'est parce qu'en fait, tu ne bouges pas. « Oui mais tu comprends, je ne sais pas le faire... » Alors là ça ne va pas. là ça va pas, parce que si tu ne sais pas, et bien tu l'apprends. Aujourd'hui, tout le savoir du monde est disponible sur Internet. Mieux que ça, il est quasiment gratuit. Il est gratuit si tu y vas par ta connexion Internet. Cela te revient à un ordinateur, un téléphone, choses qu'on a tous, et une connexion web. Et si c'est professionnel, et bien tu as plein de dispositifs pour que l’État te le paye, en plus. Donc il suffit uniquement de bien le vouloir, et d'y aller. Donc il faut cesser de se plaindre. Et ne pas oublier que tant que l'on est vivant, le cerveau fonctionne, le corps fonctionne, on n'a pas le droit de se plaindre. On n'a pas le droit de dire qu'on ne peut pas. Dire que l'on ne peut pas, bien souvent c'est dire que l'on ne veut pas. Patrice, qu'est-ce que tu en penses ? Patrice Wallet : Moi je te suis, mais on va penser qu'on est de droite en disant ça... Stéphane Lambert : C'est nos copains de gauche qui vont dire ça. Nos copains de droite vont dire qu'on est à gauche :) Patrice Wallet : C’est pas faux. Mais tu as raison, parce que c'est quand même un point qui a changé depuis peu d'années. On a quand même, grâce à cet Internet, grâce à tout ce qu'on peut mettre à l'intérieur, on a des tutos sur tout. Mais les tutos, ça fait partie de la formation. On entend beaucoup les jeunes, même pas que les jeunes, les vieux s'y mettent aussi : ça je sais pas faire, ben je sais pas faire, on va chercher un tuto sur Youtube. C'est le démarrage de la formation, quelque part... C'est-à-dire qu'on a dépassé justement le stade de « merde, je sais pas, donc je peux pas » en disant, « ben je sais pas, mais je vais aller chercher quand même le savoir qui me manque », et tu as raison de faire ce point-là, parce qu'aujourd'hui, celui qui veut, il va trouver.
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  • Bonne Année 2024
    2024/01/11
    Chronique du 10/01/2024 sur RLP 102.3FM Stéphane Lambert : Bonne année, bonne année ! Nous sommes à peine le 10 janvier et déjà cela frétille de partout ! Bonne année ! 2023 : Alphabet ( Google), Amazon, Apple, Meta et Microsoft ont reçu environ 3,4 milliards de dollars d'amende pour avoir enfreint les lois des deux côtés de l'Atlantique, en Europe et aux USA. Et bien vous savez quoi ? En 2024, 7 jours et 3 heures après le début de l'année, elles ont déjà engrangé suffisamment de recettes pour tout rembourser. Bonne année ! La vie est belle, elle est magnifique ! 2023 a signé la baisse des investissements en Web3 et l'augmentation de ceux en Intelligence artificielle (17,8 milliards de dollars d'investissement en 2023). Vu que BlackRock et d'autres mastodontes annoncent vouloir lancer leurs cryptos et ETF, 2024 sera peut-être bien l'année des projets IA avec une part de Web3. Il y aura des opportunités. Places vos jetons ! Et voilà, bonne année ! Avec une hausse de la créativité comme jamais. Mexique ! Alors ça, ça m'a fait rigoler. Mexique, un groupe criminel du nom de « Los Viagra », s'est diversifié. Ils ont posé des antennes Wi-Fi partout et ils ont obligé les habitants du Michoacán à utiliser leur solution de connexion Internet, contre un paiement obligatoire de 30 dollars par mois. Donc d'après la police, ça leur a apporté 150 000 euros par mois. Il y a de la créativité quand même, là. Pat, qu’est ce que tu en penses, c'est mieux que le trafic de drogue et les prostituées, quand même. Patrice Wallet : C'est un commerce ! Stéphane Lambert : Bonne année ! Innovation pour les geeks. Il y aura 8,4 milliards d'assistants vocaux en 2024. Mais mieux que cela, la recherche croisée multisupport. Google vient de lancer le multi-search, la recherche par l'image et le texte. C'est génial. Vous envoyez une image. Ça on pouvait déjà faire la recherche par l'image. Mais ils ont maintenant rajouté un texte sur la page suivante. Donc on a le résultat par l'image et par le texte. Bientôt, on pourra parler et faire des signes à la caméra. D'un point de vue technique, c'est magnifique. Pour l'utilisateur, c'est magique. C'est vraiment la bonne année. Bonne année ! Révolte des agriculteurs en Allemagne, en Pologne et en France. D'ailleurs ici, chez nous en France, 2023 fut l’année du « sentiment d'inflation ». Ah oui, celle-là, on ne l'avait pas vu venir. Le « sentiment d'inflation », c'était magnifique ça aussi. Ainsi que le PIB qui recule. D'ailleurs, près de 55 000 entreprises ont fait défaut. Soit 34% de plus qu'en 2022. Mais le gouvernement est optimiste. Nous devrions améliorer ce score en 2024. Enfin, un chiffre en croissance ! 2024 serait une année intéressante finalement, je pense. Avec des opportunités d'investissement à faire. Des drones lanceurs de grenades par exemple, des gilets pare-balles... Et n'oublions pas les stands de bombes agricoles en bordure de manifestations. Voilà, bonne année à tous. Alors, dis-moi Patrice, 2024, tu le sens comment au niveau du business, de l'économie ? Intéressant ou pas intéressant ? Patrice Wallet : Moi, je suis un optimiste. Donc, il faudra s'adapter. Stéphane Lambert : Oui, il y a des opportunités en période de crise. Tout est possible. Patrice Wallet : Tout est une question d'adaptation. De toute façon, j'ai envie de dire que les catastrophes, ce n'est pas moi qui vais les créer. Je vais les subir, comme tout le monde. Et puis, les joies aussi. Les bonnes surprises, je ne vais pas non plus les créer. Mais j'espère bien être au rendez-vous pour en profiter. Stéphane Lambert : Oui, mais visiblement, tu vois, il y aura des complications sociales peut-être. Mais il y a aussi l'innovation technologique. Et puis, il y aura des opportunités de business. C'est évident. Les chiffres sont là. Il y aura des choses. Patrice Wallet : Ce que j'aime dans ta chronique, c'est que tu as un vocabulaire et tu parles de choses qui,
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