Après avoir rêvé du droit chemin, une rupture pousse Léa à s’interroger : “Quel est son réel désir, au-delà de ce qu’elle est censée désirer ? A-t-elle réellement besoin d’une relation romantique pour fonder une famille ?”.

Créatrice du compte Instagram @sisi_les_familles, où elle documente son projet familial, Léa a accepté de me rencontrer pour partager son projet de co-parentalité platonique avec une femme.

Nous avons enregistré cet épisode chez elle, un moment de douceur, d’écoute, de bienveillance que j’ai beaucoup apprécié - mon système d’alarme perso, auquel j’ai décidé d’être méga attentive depuis quelque temps, était vert bien bien flashy ✅. En sortant de chez elle, une vague de soulagement m’a traversé ; une sensation qui m’accompagne désormais après chaque enregistrement pour Lignes de désir. Plus le nombre d’épisodes gonfle, plus j’ai le sentiment d’avoir le choix, la possibilité de moi aussi me demander “Quel est mon réel désir, au-delà de ce que je suis censée désirer ?”. Je peux comme Léa, si je le souhaite, détacher mon désir de parentalité du couple romantique, et envisager une configuration familiale différente.

Je souhaite de tout 🧡 que cette vague de soulagement vous traverse également! Bonne écoute!

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Les ressources de cet épisode 🎧

📚 Faire famille autrement, Gabrielle Richard, Binge audio éditions I Collection sur la table

🌈 APGL - Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens

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Avec Lignes de désir, je souhaite faire entendre les voix de celleux qui ont préféré écouter leurs désirs plutôt que des normes fixées par d’autres. Celleux qui ont remplacé les “parce que c’est comme ça” et “il le faut”, par des “et moi, de quoi ai-je réellement envie ?”.

Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

Aussi, je pense qu’il est important de préciser que l’existence de ce balado est situé ; je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée. Cet épisode a été pensé, monté et diffusé depuis ce point de vue, mon point de vue. Également, de par mon positionnement, j’ai des biais. Il se peut que je fasse des erreurs et que sans le vouloir je reproduise certains systèmes d’oppression. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en fait part afin que je puisse corriger mes erreurs et faire en sorte qu’elles ne se reproduisent pas. Mes privilèges m’offrent l’accès à une tribune. Tribune que je souhaite offrir, le plus possible, à celleux qui n’en ont pas ou peu.

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Un podcast animé, imaginé, produit et réalisé par Romane Bouillon

Couverture illustrée par Maya (@turbotoupette)

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Ici Lignes de désir, moi c’est Romane. Je prends 3 minutes pour vous présenter la saison 2 du podcast qui démarrera dans quelques jours, dimanche 15 septembre.

Depuis notre plus jeune âge, et ce quel·les que soient notre genre ou notre sexualité, nous baignons dans un univers où le couple romantique semble être la seule voie possible. Une voie balisée par des normes et des injonctions ; il ne suffit pas uniquement d’emprunter la voie de la relation romantique, il faut également respecter des étapes obligatoires, un script conventionnel - partage d’une sexualité, d’un lieu de résidence, mariage, enfant - c’est ce que l’autrice et journaliste Amy Gahran appelle “l’escalator relationnel”.

Avec Lignes de désir, je souhaite faire entendre les voix de celleux qui ont fait un pas de côté face à l’escalator relationnel. Celleux qui ont préféré écouter leurs désirs plutôt que des normes, fixées par d’autres. Celleux qui ont remplacé les “parce que c’est comme ça” et “il le faut”, par des “et moi, de quoi ai-je réellement envie ?”.

Dans cette saison 2, vous entendrez les récits de certain·es qui, bien qu’ayant emprunté le chemin de la relation romantique, ont choisi de se libérer des étapes obligatoires, et d’autres qui ont suivi des chemins sans relation romantique.

Il existe d’autres sentiers, plus discrets, parfois cachés, des chemins alternatifs qui serpentent à travers des paysages moins familiers, loin des balises traditionnelles.

Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

Car si pour certain·es le droit chemin est un choix, pour d’autres il est une obligation, une question de survie.

Défricher ces chemins signifie remettre en question les structures qui favorisent fiscalement, socialement et légalement le droit chemin et en font donc, pour certain·es, la seule et unique option.

Éclairer et défricher les lignes de désir pour permettre à chacun·e de se poser la question “Et moi, de quoi ai-je envie ?” et de suivre ses envies. Parce que nos désirs sont plus importants que les normes.

Aussi, je pense qu’il est important de préciser que l’existence de ce balado est situé ; je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée. Les épisodes sont pensés, montés et diffusés depuis ce point de vue, mon point de vue. Également, de par mon positionnement, j’ai des biais. Il se peut que je fasse des erreurs et que sans le vouloir je reproduise certains systèmes d’oppression. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en fait part afin que je puisse corriger mes erreurs et faire en sorte qu’elles ne se reproduisent pas. Mes privilèges m’offrent l’accès à une tribune. Tribune que je souhaite offrir, le plus possible, à celleux qui n’en ont pas ou peu.

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Pendant la coupure estivale, je partage avec vous des extraits des épisodes du podcast. Aujourd’hui, Vincent déconstruit les nombreux mythes qui entourent l’asexualité.

Retrouvez cet épisode en entier sur toutes vos plateformes de podcast.

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Aujourd’hui, nous allons parler d’une orientation sexuelle souvent méconnue et entourée de nombreux mythes : l’asexualité. Pour explorer cette thématique, j’ai reçu Vincent, que j’ai rencontré via la Communauté Asexuelle de Montréal, laquelle s’est donnée pour mission de faire connaître l’asexualité au plus grand nombre et d’organiser des rencontres pour les gens qui s’identifient sous le spectre de l’asexualité ainsi que pour celleux qui sont en questionnement.

Une discussion enrichissante, riche en perspectives précieuses et informations essentielles que j’ai décidé de couper en deux. Les deux parties de ma conversation avec Vincent sont dispo dès maintenant sur les plateformes d’écoute.

J’ai beaucoup appris en échangeant avec Vincent sur cette orientation sexuelle qui souffre d’un gros manque de visibilité. J’espère que vous aurez autant de plaisir à écouter notre conversation que j’en ai eu à échanger avec lui ! Bonne écoute ! 🎧

Ce podcast est né du constat que nous sommes toustes encouragé·es à emprunter certains chemins en ce qui concerne notre sexualité et nos relations. Des chemins balisés par des normes et des injonctions. Pourtant, d’autres chemins sont possibles, une multitude même. Avoir conscience de ces chemins peut nous aider à mieux comprendre les autres et/ou à mieux se comprendre soi-même.

Au travers de conversation avec celleux qui ont tracé leurs propres lignes de désir, je souhaite vous inviter à explorer d’autres options, déconstruire les mythes qui entourent certaines communautés et pratiques sexuelles, romantiques, relationnelles et, pourquoi pas, vous guider vers un chemin qui vous permettrait de mieux vous connecter à vous-même. 🧡

Pour participer au podcast, je vous invite à m'envoyer vos témoignages sous la forme d'une présentation écrite et d'un audio sur ce mail : romanebouillon1@gmail.com

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Pendant la coupure estivale, je partage avec vous des extraits des épisodes du podcast. Aujourd’hui, Océane nous parle de l’importance d’avoir des mots pour pouvoir se penser.

Retrouvez cet épisode en entier sur toutes vos plateformes de podcast.

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Mon invitée d’aujourd’hui est Océane.

Océane est l'une de mes très bonnes amies depuis maintenant 2 ans.

Elle fait partie de celleux qui, grâce à nos nombreuses et passionnantes conversations, m’aident à mieux me connecter à moi-même et aux autres.

C’est en partie pour cela que j’ai souhaité l’inviter au micro de Lignes de désir.

Aussi parce qu’Océane fait de sa quête identitaire une de ses priorités. Elle questionne sans cesse le monde qui l’entoure et sa relation à ce monde. J’aime son regard sur notre monde.

Elle m’a récemment confié avoir ajouté “solo-polyamoureuse” et “fraysexuelle” à la liste de ses marqueurs identitaires. Alors avec elle, j’ai souhaité parcourir son cheminement identitaire.

J’ai beaucoup hésité à publier un épisode aujourd’hui, samedi 6 juillet, veille du second tour des élections législatives françaises. Je me suis demandée si du contenu sans lien avec les élections était approprié. Et puis je me suis rappelée que si j’avais lancé ce podcast, c’était pour lutter activement contre la haine de soi et la haine des autres.

Je suis de celle qui pense que si nos décisions étaient guidées par l’amour, le monde en serait transformé. L’amour de soi, l’amour des autres.

Alors que les discours de division et de méfiance se multiplient, il est essentiel de rappeler que nous avons la capacité de créer un monde dans lequel chacun·e trouverait sa place. Chaque parole que nous prononçons, chaque action que nous entreprenons, peut contribuer à bâtir un avenir où la dignité humaine l’emporte sur la haine, le mépris, l’ignorance.

Alors aujourd’hui, malgré l’importance de l’échéance politique imminente, je choisis de partager ce contenu avec vous. Parce que défendre l’amour de soi et l’amour des autres dépasse largement les urnes, c’est un engagement quotidien, une affirmation constante de notre humanité commune et de notre volonté de voir émerger un monde meilleur.

J’aimerais que cet épisode serve de rappel de notre pouvoir collectif à instaurer le changement, une démonstration de notre capacité à construire des ponts là où d’autres érigent des barrières.

Bonne écoute ! 🎧

Les références de l'épisode 📚

"Vieille fille", Marie Kock

"La chaire est triste hélas", Ovidie

"Moi les hommes, je les déteste", Pauline Harmange

Ce podcast est né du constat que nous sommes toustes encouragé·es à emprunter certains chemins en ce qui concerne notre sexualité et nos relations. Des chemins balisés par des normes et des injonctions. Pourtant, d’autres chemins sont possibles, une multitude même. Avoir conscience de ces chemins peut nous aider à mieux comprendre les autres et/ou à mieux se comprendre soi-même.

Au travers de conversation avec celleux qui ont tracé leurs propres lignes de désir, je souhaite vous inviter à explorer d’autres options, déconstruire les mythes qui entourent certaines communautés et pratiques sexuelles, romantiques, relationnelles et, pourquoi pas, vous guider vers un chemin qui vous permettrait de mieux vous connecter à vous-même. 🧡

Pour participer au podcast, je vous invite à m'envoyer vos témoignages sous la forme d'une présentation écrite et d'un audio sur ce mail : romanebouillon1@gmail.com

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Un podcast animé, imaginé, produit et réalisé par Romane Bouillon

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Pendant la coupure estivale, je partage avec vous des extraits des épisodes du podcast. Aujourd’hui, Paola parle de la découverte tardive de son asexualité, de l’injonction, voire l’obligation, à avoir une sexualité tôt (mais pas trop tôt non plus), de la pression que nous ressentons toutes et tous à entrer dans un moule.

Et petite surprise, je lis également un extrait d’un de mes coups de cœur littéraire de l’été.

📚“Asexuelle. Itinéraire intime et bouleversant d’une femme qui aime sans faire l’amour”, Anna Mangeot (éd. Larousse)

Retrouvez cet épisode en entier sur toutes vos plateformes de podcast.

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Mon invitée d’aujourd’hui est Paola, une personne appartenant à la communauté ace. J’ai vraiment apprécié échanger avec elle. Paola est douce, spontanée, et je trouve son récit de vie incroyablement enrichissant.

Depuis le lancement du podcast, j’ai énormément appris au contact de mes invité•es, et l’épisode que vous vous apprêtez à écouter est l’un de ceux qui m’ont fait le plus grandir.

Je suis convaincue que c’est au contact de personnes différentes de nous que nous grandissons, en se décentrant de notre réalité. Que c’est de notre responsabilité de nous asseoir et de nous taire afin d’écouter les autres nous raconter leur histoire - et que les autres ont également la responsabilité d’écouter la nôtre. En tant que personne allosexuelle, je ne pourrais jamais vivre ce que les personnes asexuelles vivent. Par contre je peux m’asseoir, leur donner la parole, les écouter, diffuser leur parole.

Je suis ravie de vous présenter cette conversation inspirante avec Paola et j'espère qu'elle vous apportera autant qu'elle m'a apporté. Bonne écoute ! 🎧

Les références de l'épisode ⬇️

"La pression du coming out", Jade Almeida

"C'est pas notre genre", podcast

📚"Désirer à tout prix", Tal Madesta, Binge Audio

Ce podcast est né du constat que nous sommes toustes encouragé·es à emprunter certains chemins en ce qui concerne notre sexualité et nos relations. Des chemins balisés par des normes et des injonctions. Pourtant, d’autres chemins sont possibles, une multitude même. Avoir conscience de ces chemins peut nous aider à mieux comprendre les autres et/ou à mieux se comprendre soi-même.

Au travers de conversation avec celleux qui ont tracé leurs propres lignes de désir, je souhaite vous inviter à explorer d’autres options, déconstruire les mythes qui entourent certaines communautés et pratiques sexuelles, romantiques, relationnelles et, pourquoi pas, vous guider vers un chemin qui vous permettrait de mieux vous connecter à vous-même. 🧡

Pour participer au podcast, je vous invite à m'envoyer vos témoignages sous la forme d'une présentation écrite et d'un audio sur ce mail : romanebouillon1@gmail.com

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Pendant la coupure estivale, je partage avec vous des extraits des épisodes du podcast. Aujourd’hui, Artémis parle d’amour, de l’amour comme ressource infinie, de la façon dont il se sent aimer, de la façon dont il aime.

Et petite surprise, je lis également un extrait de mon coup de cœur littéraire de la semaine. Spoiler Alert : ça parle d’amour.

📚“Post-romantique. Comment moins de romance pourrait sauver l’amour (et la société)”, Aline Laurent-Mayard (éd. JC Lattès)

Retrouvez cet épisode en entier sur toutes vos plateformes de podcast.

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L’invité d’aujourd’hui est Artemis. Artemis est une personne trans, autiste et solo-polyamoureux, une branche du polyamour. Ensemble, nous avons parlé de sa relation avec soi-même, de son envie de liberté présente depuis longtemps, de la façon dont il se voit vieillir, de l’importance d’écouter ses désirs et besoins, de l’importance de reconnaître que l’amour n’est pas une ressource limitée, de comment il aime et comment il se sent aimer, de l’importance d’être célébré-es dans toute la diversité de qui nous sommes, de son rapport à la jalousie et de pleinnnnnnns d’autres choses. J’espère que vous aurez autant de plaisir à écouter l’épisode que j’en ai eu à échanger avec Artémis ! 🎧

Pendant et après notre rencontre, Artémis m’a partagé de nombreuses ressources, les voici :

Les livres :

➡️ Sarah Mirk. Sex from Scratch: Making Your Own Relationship Rules

➡️ Eve Rickert et Andrea Zanin. More Than Two: Cultivating Nonmonogamous Relationships with Kindness and Integrity. (à paraître en 2024)

➡️ Jessica Fern et autres. Polywise: A Deeper Dive Into Navigating Open Relationships (la suite de Polysecure)

➡️ Evita Lavitaloca Sawyers et autres. A Polyamory Devotional: 365 Daily Reflections for the Consensually Nonmonogamous.

Les séries et documentaires :

➡️ Polyamour, le documentaire québécois sur TV5 https://www.tv5unis.ca/polyamour/saisons/1

➡️ You, me her. Une télésérie qui explore le trouple. (Note d’Artémis : “Ce n’est honnêtement pas ma représentation préférée de la non-monogamie, mais c’est une des rares séries qui centre le sujet, donc…”)

Les podcasts :

➡️ Multiamory

Les médias sociaux :

➡️ @lavitaloca34 sur IG

➡️ @karada_house sur IG (Karada House est un donjon de cordes situé dans Berlin. Une fois par an, le donjon accueille une conférence sur la non-monogamie et publie du contenu sur le sujet in-between)

➡️ @chillpolyamory sur TikTok

Ce podcast est né du constat que nous sommes toustes encouragé·es à emprunter certains chemins en ce qui concerne notre sexualité et nos relations. Des chemins balisés par des normes et des injonctions. Pourtant, d’autres chemins sont possibles, une multitude même. Avoir conscience de ces chemins peut nous aider à mieux comprendre les autres et/ou à mieux se comprendre soi-même.

Au travers de conversation avec celleux qui ont tracé leurs propres lignes de désir, je souhaite vous inviter à explorer d’autres options, déconstruire les mythes qui entourent certaines communautés et pratiques sexuelles, romantiques, relationnelles et, pourquoi pas, vous guider vers un chemin qui vous permettrait de mieux vous connecter à vous-même. 🧡

Pour participer au podcast, je vous invite à m'envoyer vos témoignages sous la forme d'une présentation écrite et d'un audio sur ce mail : romanebouillon1@gmail.com

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Mon invitée d’aujourd’hui est Océane.

Océane est l'une de mes très bonnes amies depuis maintenant 2 ans.

Elle fait partie de celleux qui, grâce à nos nombreuses et passionnantes conversations, m’aident à mieux me connecter à moi-même et aux autres.

C’est en partie pour cela que j’ai souhaité l’inviter au micro de Lignes de désir.

Aussi parce qu’Océane fait de sa quête identitaire une de ses priorités. Elle questionne sans cesse le monde qui l’entoure et sa relation à ce monde. J’aime son regard sur notre monde.

Elle m’a récemment confié avoir ajouté “solo-polyamoureuse” et “fraysexuelle” à la liste de ses marqueurs identitaires. Alors avec elle, j’ai souhaité parcourir son cheminement identitaire.

J’ai beaucoup hésité à publier un épisode aujourd’hui, samedi 6 juillet, veille du second tour des élections législatives françaises. Je me suis demandée si du contenu sans lien avec les élections était approprié. Et puis je me suis rappelée que si j’avais lancé ce podcast, c’était pour lutter activement contre la haine de soi et la haine des autres.

Je suis de celle qui pense que si nos décisions étaient guidées par l’amour, le monde en serait transformé. L’amour de soi, l’amour des autres.

Alors que les discours de division et de méfiance se multiplient, il est essentiel de rappeler que nous avons la capacité de créer un monde dans lequel chacun·e trouverait sa place. Chaque parole que nous prononçons, chaque action que nous entreprenons, peut contribuer à bâtir un avenir où la dignité humaine l’emporte sur la haine, le mépris, l’ignorance.

Alors aujourd’hui, malgré l’importance de l’échéance politique imminente, je choisis de partager ce contenu avec vous. Parce que défendre l’amour de soi et l’amour des autres dépasse largement les urnes, c’est un engagement quotidien, une affirmation constante de notre humanité commune et de notre volonté de voir émerger un monde meilleur.

J’aimerais que cet épisode serve de rappel de notre pouvoir collectif à instaurer le changement, une démonstration de notre capacité à construire des ponts là où d’autres érigent des barrières.

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Les références de l'épisode 📚

"Vieille fille", Marie Kock

"La chaire est triste hélas", Ovidie

"Moi les hommes, je les déteste", Pauline Harmange

Ce podcast est né du constat que nous sommes toustes encouragé·es à emprunter certains chemins en ce qui concerne notre sexualité et nos relations. Des chemins balisés par des normes et des injonctions. Pourtant, d’autres chemins sont possibles, une multitude même. Avoir conscience de ces chemins peut nous aider à mieux comprendre les autres et/ou à mieux se comprendre soi-même.

Au travers de conversation avec celleux qui ont tracé leurs propres lignes de désir, je souhaite vous inviter à explorer d’autres options, déconstruire les mythes qui entourent certaines communautés et pratiques sexuelles, romantiques, relationnelles et, pourquoi pas, vous guider vers un chemin qui vous permettrait de mieux vous connecter à vous-même. 🧡

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Mon invitée d’aujourd’hui est Paola, une personne appartenant à la communauté ace. J’ai vraiment apprécié échanger avec elle. Paola est douce, spontanée, et je trouve son récit de vie incroyablement enrichissant.

Depuis le lancement du podcast, j’ai énormément appris au contact de mes invité•es, et l’épisode que vous vous apprêtez à écouter est l’un de ceux qui m’ont fait le plus grandir.

Je suis convaincue que c’est au contact de personnes différentes de nous que nous grandissons, en se décentrant de notre réalité. Que c’est de notre responsabilité de nous asseoir et de nous taire afin d’écouter les autres nous raconter leur histoire - et que les autres ont également la responsabilité d’écouter la nôtre. En tant que personne allosexuelle, je ne pourrais jamais vivre ce que les personnes asexuelles vivent. Par contre je peux m’asseoir, leur donner la parole, les écouter, diffuser leur parole.

Je suis ravie de vous présenter cette conversation inspirante avec Paola et j'espère qu'elle vous apportera autant qu'elle m'a apporté. Bonne écoute ! 🎧

Les références de l'épisode ⬇️

"La pression du coming out", Jade Almeida

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Au travers de conversation avec celleux qui ont tracé leurs propres lignes de désir, je souhaite vous inviter à explorer d’autres options, déconstruire les mythes qui entourent certaines communautés et pratiques sexuelles, romantiques, relationnelles et, pourquoi pas, vous guider vers un chemin qui vous permettrait de mieux vous connecter à vous-même. 🧡

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