エピソード

  • Projet minier Matawinie : Québec méprise-t-elle les intérêts des Atikamekw?
    2020/05/26
    C’est du moins ce que soutient l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador dans un communiqué. Selon son chef, Ghislain Picard, Québec ferait la sourde oreille aux revendications de la nation atikamekw qui veut être entendue à des séances du Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur différents enjeux. Le Conseil des Atikamekw de Manawan (CDAM) et le Conseil de la Nation atikamekw (CNA) ont émis le souhait de voir les audiences se prolonger afin que leurs intérêts et leurs droits ancestraux conférés par différents traités soient pris en compte. Ces deux conseils veulent que les consultations « soient tenues dans des conditions acceptables et raisonnables », soutient le chef Picard, qui s’étonne que le BAPE veuille absolument aller de l’avant avec les consultations, alors que le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19 s’y prête le moins. « Que cache au juste cet empressement, tant de la part du BAPE que de la compagnie minière et du gouvernement du Québec », lance M. Picard. Ce projet de Nouveau Monde est une opération minière à ciel ouvert électrifié d’une durée de vie de 25,5 ans, situé à 150 km au nord de Montréal, au Québec, près de Saint-Michel-des-Saints, sur la propriété de Matawinie, dans la région administrative de Lanaudière. Il permettra de produire jusqu’à 100 000 tonnes de concentré de graphite chaque année. Après avoir achevé et publié une étude technique de faisabilité du projet, Nouveau Monde Graphite indique que depuis 2013, il y a eu plus de 50 rencontres avec les populations riveraines pour recueillir leurs avis sur les problèmes possibles. Il y a également eu plusieurs études environnementales depuis 2015 et les promoteurs indiquent qu’elles ont permis d’observer qu’il n’y aura pas d’impacts majeurs sur la faune et la flore. Ils ont néanmoins reconnu qu’il faudrait prendre des mesures supplémentaires, en plus de celles qui sont déjà envisagées, pour amoindrir les impacts sur la santé physique et psychosociale de la population. Selon les conclusions de l’étude de faisabilité, les bruits, les enjeux reliés à la qualité de l’air, le transport et les risques de perte de la valeur des propriétés ont été rapportés. Au stade actuel des consultations, un accord est loin d’être conclu avec les peuples autochtones qui revendiquent des intérêts et des droits sur leur territoire ancestral et qui souhaitent être entendus. Le rapport de l’étude de faisabilité indique qu’un comité, qui incluait le Conseil des Atikamaekw de Matawinie  et le Conseil de la Nation atikamekw, avait été formé pour débattre de ces enjeux. Dans le communiqué publié mardi, le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador souligne, pour le déplorer, le risque que les points de vue des Atikamekw soient tout simplement ignorés, alors qu’ils demandent le report des consultations en raison de la crise sanitaire. « Que cache l'intention de brûler une étape pourtant élémentaire, soit la consultation en bonne et due forme des Atikamekw de Manawan, pour ce projet susceptible d’avoir des conséquences irréversibles sur leurs droits inhérents et sur leur territoire ancestral », déclare le chef Picard. Il appelle le BAPE à respecter ses obligations de consultation et à entendre la nation atikamekw, en acceptant de prolonger les audiences publiques. De notre point de vue, le dépôt d’un rapport de consultation qui exclurait vraisemblablement les préoccupations légitimes qu’auraient pu formellement exprimer les Atikamekw est inconcevable, donc irrecevable. La situation de pandémie actuelle ne saurait servir à détourner l’attention et à maquiller les défauts d’un processus de consultation, a déclaré le chef de l’APNQL. Selon le communiqué, le premier ministre du Québec François Legault aurait été interpellé à ce sujet au mois d’avril. Dans la demande, la nation sollicitait une suspension temporaire de toutes les consultations et analyses des demandes,
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  • Coronavirus: malgré l’adversité, Trudeau coordonnera une stratégie pancandienne
    2020/03/13
    Le premier ministre du Canada a accordé une entrevue vendredi matin à Radio-Canada, après la nouvelle de la contamination de sa femme au coronavirus la veille. Au deuxième jour de son confinement volontaire, le premier ministre du Canada a donné des nouvelles plutôt rassurantes du reste de sa famille. « Sophie est confinée, mais les enfants et moi allons bien », a-t-il dit à l’animateur de l’émission matinale d'ICI Première, Patrice Masbourian. M. Trudeau a affirmé qu’il continue de travailler de la maison, bien que ce ne soit pas « super accommodant ». Écoutez l’intégralité de l’entrevue ici ÉcoutezFR_Entrevue_9-20200313-WIF90 Patrice Masbourian, l’animateur de l’émission Tout un matin, a eu un entretien téléphonique, en toute fin d’émission, avec le premier ministre Justin Trudeau. Crédit : Radio-Canada « Nous sommes une équipe et nous allons continuer le travail pour apporter de l’aide à tous les Canadiens », a promis le premier ministre qui a dit envisager de mettre des ressources financières à la disposition des employeurs pour soutenir ceux des travailleurs qui seront obligés de se placer en confinement en raison de la pandémie. Les Canadiens doivent pouvoir « passer à travers le coronavirus ». Et pour cela, il faut une action concertée et une stratégie harmonisée, a déclaré le premier ministre en réponse à une question de M. Masbourian. Le journaliste a voulu savoir où en était le fédéral avec les démarches de chaque gouvernement provincial pour tenter de contenir la propagation du virus et répondre aux attentes de la population et des entreprises qui auront à faire face aux contrecoups du coronavirus. Une journée occupée à travailler de la maison. Des rencontres avec mon Cabinet, les premiers ministres des provinces et territoires, les dirigeants autochtones nationaux, et bien plus encore. Vous demeurez ma priorité. On se parle bientôt. pic.twitter.com/FphZ7lqiG6 — Justin Trudeau (@JustinTrudeau) March 13, 2020 Le premier ministre a mentionné sa détermination à poursuivre le travail avec les provinces pour arriver à mettre en place une stratégie pancanadienne  contre cette crise qui touche tous les secteurs d’activités. Une rencontre téléphonique est envisagée plus tard vendredi avec les premiers ministres des provinces et des territoires. Ce sera l’occasion d’envisager toutes sortes d’aménagements, notamment en ce qui a trait au protocole à mettre en œuvre aux frontières du Canada, en rapport avec la décision des États-Unis de fermer ses frontières aux voyageurs en provenance de l’Europe. Toujours en matinée vendredi, la Chambre des communes a décidé de suspendre ses travaux jusqu'au 20 avril en raison de la propagation du virus au pays. À l’unanimité, les élus ont souligné la nécessité de rester soudés et de travailler en étroite collaboration pour veiller à amoindrir les répercussions de cette pandémie à l’échelle du pays. Ils veulent être présents dans leur circonscription pour se tenir aux côtés des Canadiens pour les aider dans la lutte contre ce virus. Ils ont également eu des mots de réconfort pour Sophie Grégoire Trudeau, la femme du premier ministre Trudeau, qui est en traitement et en quarantaine en raison de sa contamination.
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  • Hépatite C chronique : importance du dépistage pour contrer les ravages d’un mal insidieux
    2020/02/28
    L’Association canadienne pour l’étude du foie est en assemblée à Montréal, dans le but partager les expériences sur les innovations en ce qui a trait à la prise en charge de cette maladie. Éradiquer l'Hépatite C chronique Julie Bruneau, chef  département médecine générale Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Crédit : CHUM L’objectif pour l’Association est de parvenir à identifier les pistes qui permettront d’arriver à une éradication de l’hépatite C au Canada à l’horizon 2030 conformément aux objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour cela, il faut mettre l’accent sur la sensibilisation en vue d’un dépistage plus accru et d’une prise en charge immédiate des patients. Le Canada connaît des progrès remarquables en ce sens, mais ce n’est pas toujours le cas pour bien des pays défavorisés, où l’accès aux traitements reste difficile en raison de l’insuffisance des infrastructures et des prix des médicaments qui demeurent élevés, malgré la baisse observée au cours des dernières années, souligne Julie Bruneau, chef du département de médecine générale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, et professeure au département de médecine familiale de cette même Université. « Il y a quelques années, on s’est retrouvé avec de nouvelles molécules qui coûtaient très chers. Maintenant, c’est très difficile de savoir les prix des médicaments, mais on sait que les prix ont baissé, et aussi qu’il y a des programmes dans plusieurs pays à bas revenus où les médicaments ne sont, pour ainsi dire, pas gratuits, mais ils coûtent quelques centaines de dollars. Cependant, ça prend quand même une infrastructure pour traiter les gens, ça prend une infrastructure pour les détecter, et donc un des enjeux de la recherche maintenant c’est de s’assurer que ces médicaments-là arrivent aux patients et que les patients les prennent. Pour cela, il faut trouver de nouvelles façons de les tester, des façons beaucoup plus simples, de nouvelles façons aussi de les traiter, souvent avec des méthodes novatrices. Les traitements ont été faits souvent dans les bureaux de médecins spécialistes, dans de grands hôpitaux. Il faut amener les traitements près de la population. Il y a beaucoup de modèles où c’est les pharmaciens, c’est les infirmières, c’est même des proches qui ont des rôles à jouer, et c’est vers là qu’il faut aller. Donc, détection facile, tests rapides, traitements rapides, traitements dans les communautés, pour qu’on réussisse à éradiquer cette maladie », affirme Mme Bruneau, dans l'entrevue suivante avec Alice Chantal Tchandem. ÉcoutezFR_Entrevue_1-20200228-WIF10 Les consommateurs de drogues et autres stupéfiants qui utilisent une même seringue pour s’injecter sont à risque de se transmettre le virus de l’hépatite C chronique. Crédit : Istock Le modèle du Québec se positionne comme un exemple susceptible d’éclairer la démarche des autres provinces, en ce qui a trait notamment au diagnostic et à la prévention, soutient la professeure. Le Québec a joué un rôle important dans l’élimination du virus de l’hépatite C chronique (VHC) en lançant des programmes de micro-élimination pour diagnostiquer, établir un lien avec les soins/traiter et éliminer le VHC parmi les populations à risque élevé , indique le communiqué. « Actuellement au Canada, on a encore une politique de détecter seulement les personnes à risque. Il y a des pays comme les États-Unis qui ont pris l’option de dire on va détecter tout le monde au moins une fois dans leur vie, ce qui permet, surtout dans les cohortes qui ont le plus de risque d’être infectées, une détection universelle, donc plus de détections de cas. Au Canada, on est encore avec une détection de personnes à risque, donc il y a beaucoup d’informations qui doivent être faites, à la fois dans les populations, à la fois chez les personnels de la santé, et on n’en est pas vraiment rendu à une détection optimale. On pense qu’il y a jusqu’à 40 % des gens qui ne sont pas...
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  • Il se fait appeler Fwonte : du front, du cran, il en a et vous promet un printemps ensoleillé
    2020/02/26
    L’artiste canadien d’origine haïtienne convie le public à la découverte de son nouvel album Danse avec mes démons, qui sortira le 25 mars.   Fwonte : audace et détermination, deux ingrédients au cœur du succès C’est un album riche en sonorités, qui viendra mettre de la chaleur dans vos demeures et dans vos vies. Fwonte le promet : vous n'allez pas qu’écouter, mais vous bougerez autant que vous le souhaitez, sinon plus. Du front, de l’audace et du cran, il en a, ce qui fait qu'il plane au-dessus des problèmes et des difficultés de la vie. C’est ainsi que l’artiste précédemment connu sous le pseudonyme Mr OK  interpelle son public sur l’importance de ne pas céder à l’angoisse existentielle. « Tant qu’on vit, il y aura toujours des problèmes », qu’on soit en Haïti son pays d’origine, à Montréal sa ville d’adoption, ou à Londres, ville où il a aussi produit son album, l’attitude positive doit nous caractériser en tout temps, recommande l'artiste dans un des titres phares de son nouvel album. ÉcoutezFR_Entrevue_1-20200226-WIF10 En créole, sa langue maternelle, Problèm Pap fini  résume la condition humaine faite de hauts et de bas qu’il faut savoir apprivoiser et outrepasser pour alléger son quotidien des fardeaux et des vicissitudes de la vie. Problèm pap fini, le nouveau simple est enrichi par une multitude de sonorités et de rythmes, au croisement d’autres lieux, d’autres cultures et d’autres sons qui ont marqué le Montréalais devenu musicien du monde. C’est une œuvre universelle et intemporelle qui dépasse les limites d’un continent pour interpeller directement chaque humain. Jeunes et moins jeunes, sans distinction de race. Chacun y trouvera son compte. https://www.youtube.com/watch?v=_3mvjes1Uy8 Kerns Olibrice, de son vrai nom, est un artiste prolifique, qui travaille en équipe, avec d’autres collègues de renom, dont DJ Champion, Kensaye et Murder He Worte. Il compte trois autres albums No Wanga I (2015), No Wanga II (2017) et No Wanga III (2018). Fwonte est un habitué de la scène. Il promet, comme lors de ses prestations au Festival international de Jazz de Montréal et au KANPE, de faire vibrer la foule. Cet album vient enrichir ses nombreux autres mélanges de « sons traditionnels haïtiens avec du hip-hop et de l’électronique » qui vont ensoleiller votre printemps et rendre encore plus électrisant votre été, affirme l'ancien réfugié qui a débarqué au Canada il y a 10 ans.
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  • Le parfum des montagnes kabyles de la chanteuse Zahia
    2020/02/24
    La chanteuse kabyle Zahia lancera le 29 février, à Montréal, son premier album de chants kabyles Rriḥa idurar - Le parfum de nos montagnes. Pour faire aboutir le projet et définir ce qu’elle voulait vraiment chanter, elle s'est associée avec l’auteur-compositeur Kamel Hamadi et avec le poète Ben Mohamed, deux grands noms de la chanson kabyle. En entrevue avec Radio Canada International, elle explique que le processus de création a nécessité de longues discussions avec les deux artistes. Ils ont fait un peu le tour de tous les sujets qui lui tenaient à cœur. Et cette collaboration a donné naissance à un album de 10 titres qu’elle dit « chanter avec honneur et fierté». Les sujets abordés dans les chansons vont de la nostalgie du parfum des montagnes à la relation mère-fils en passant par l'exil et l'identité kabyle (*voir plus bas les titres et les refrains des chansons traduits en français). « Je donne toute mon âme en les chantant parce que ça vient me chercher et c’est ce que je veux chanter. Et ce sont les causes pour lesquelles je me bats et je milite depuis longtemps que je retrouve dans ces chansons », dit celle qui est arrivée au Québec il y 12 ans après avoir quitté sa Kabylie natale en Algérie pour Paris cinq ans plus tôt. La Montréalaise d’adoption n’est pas étrangère à la scène culturelle québécoise. Depuis son arrivée dans la Belle Province, elle a pris part à plusieurs événements culturels et artistiques, dont le Festival Nuits d'Afrique et le spectacle Marathon « J'aime ma  langue dans ta bouche » pour la promotion de la langue française, entre autres. Elle a aussi chanté avec plusieurs grands noms de la chanson kabyle lors de leurs concerts à Montréal, notamment Lounis Ait Menguellet. (La chanteuse Zahia parle de son premier album Rriḥa idurar - Le parfum de nos montagnes et du combat qu’elle mène pour préserver la culture kabyle - 5 minutes 25) FR_Entrevue_1-20200224-WIF10 « Mon album tourne autour de la kabylité […] Je ne l’ai pas fait par simple passion pour la chanson, mais aussi parce que je milite pour le maintien de mon identité, de ma culture et de ma langue kabyle. Chanter pour chanter ne m’intéresse pas […] chaque chanson véhicule un message », la chanteuse kabyle Zahia En complément : Cliquez ici pour assister au lancement de l'album de Zahia (samedi 29 février 2020) https://youtu.be/VYyDhvoIyMM (*) Extraits des chansons de l'album (traduits en français) Parfums des montagnes (Rriḥa idurar) Nous emportons avec nous Le parfum des montagnes Nos valeurs nous suivent Elles habitent nos cœurs Yemma d mmi (MA MERE ET MON FILS) - Kamal Hamadi Ma mère ne comprend pas mon fils Mon fils ne comprend pas ma mère A qui des deux dire pourquoi? Et à qui dire de faire attention? Attention !... Ziγ awal  (AU FAIT, LA PAROLE …) - Ben Mohamed Au fait, la parole Il ne lui reste plus de valeur Au fait, la parole Est dite par la nuit, oubliée par le jour Cteddu - ( MON BEBE ) Kamal  Hamadi Et hop… et hop… Ce bébé à moi, tout mignon Va grandir et avancer Etre le meilleur des enfants Cebḥent lxalat BELLES SONT LES FEMMES Belles sont les femmes Parées de bijoux et dentelles Le bendir résonne Et les rythmes entraînent Ô TENDRE MAMAN - A Taḥnint Ô la tendre, ô la tendre Celle que j’aime toujours Ô la belle, ô la sage Ô maman chérie J’ai fait serment (Ggulleɣ) J’ai fait serment que ce qui ne me convient Jamais je ne l’accepterai, ni ne m’en laisserai importuner Exil - Anejli De pays en pays L’un avance, l’autre trébuche Las ô mère Le voyage devient exil Melt-iyi-d abrid - OU EST LA VOIE? De quel côté est la voie Vers le bas ou vers le haut Je me retrouve telle une brebis En prise avec des loups Ils sont prêts à me sauter au cou Et moi mes forces sont faibles Ḥemmleγ Taqbaylit - J’aime la kabylité Je me rappelle grand-mère chantant
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  • Traversées de la Gaspésie : « Venez découvrir les beautés de notre région ! », Claudine Roy
    2020/02/21
    La 18e édition de cette traversée est prévue du 22 au 29 février. Le coup d’envoi sera donné en présence de la ministre déléguée au développement économique régionale, ministre responsable de la région de la Gaspésie-îles-de-la-Madeleine Marie-Ève Proulx, et du maire de la ville de Gaspé Daniel Côté. La présidente des Traversées Claudine Roy en parle en termes élogieux, et elle espère que cet événement sera très couru comme tous les ans, avec près de 300 personnes attendues. Claudine Roy, présidente des Traversées de la Gaspésie (événement culturel et sportif). Crédit : Geneviève Lefebvre « On va célébrer cette année notre 18e année dans le cadre de la grande traversée de la Gaspésie en hiver. On a ajouté avec les années une traversée à l’automne qu’on appelle la traversée bottines. C’est une traversée de randonnée pédestre à travers la Gaspésie. Aussi cette année, ça va faire 28 événements que les Grandes Traversées de la Gaspésie se font sur notre territoire gaspésien ». Écoutez l’entrevue avec Alice Chantal Tchandem, et lisez la transcription ÉcoutezFR_Entrevue_9-20200221-WIF90 Une vue lointaine du Rocher Percé et des habitations autour. Québec, Canada. Crédit : Istock 18 ans d’existence, c’est important. Quelles sont les clés du succès et de la longévité de cet événement ? « Le secret c’est vraiment les bénévoles qui mettent vraiment l’épaule à la roue année après année de tous les événements, de tenir comme ça pendant 18 ans, ça demande une implication assez impressionnante au niveau des Gaspésiens, des communautés, et le succès relève vraiment de tout cela. » En quoi consiste la traversée en elle-même ? « Pour cet hiver, c’est une semaine de ski et de raquette. On invite les gens durant six jours à venir découvrir les beautés de notre Gaspésie. Elle est immense la beauté ici. Cette année, le thème c’est la traversée de la lumière. Alors, on a invité des directeurs de la photographie, des photographes, des vidéastes, des cinéastes, à venir célébrer toute la lumière de notre coin de pays. Parce que la lumière ici, ce matin c’est grand bleu, alors c’est vraiment impressionnant de voir toute cette luminosité. Le but, après la traversée hivernale, les photos qui seront captées par nos cinéastes, photographes, vidéastes, on a comme projet de faire une exposition qui partira de Gaspé et qui se dirigera vers Paris au cours de l’année complète en fait .» Quels sont les beaux paysages à découvrir « Nous allons débuter l’événement dans le parc national forillon, On célèbre cette année les 50 ans du Parc national forillon, et c’est une journée où le parcours se fait entre mer et montagne, parce que vous savez que la Gaspésie c’est une péninsule, c’est entouré d’eau, et vous savez que le Parc Forillon est vraiment exceptionnel au niveau des parcours.  La 2e journée, on va inviter les gens à se rendre dans le coin de Percé pour visiter le géoparc qui maintenant fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, que les gens voient aussi le Rocher percé, l’île Bonaventure et ses magnifiques paysages. Nous allons aussi visiter Murdochville. On sait que Murdochville est devenu vraiment l’endroit au Québec où les gens viennent skier, parce c’est le paradis de la neige l’hiver, et nous allons nous diriger dans les fabuleuses montagnes de notre Gaspésie qu’on appelle les Chic-Chocs pour les trois dernières journées avec des parcours que l’on sait sont souvent éphémères, parce que l’on essaie de renouveler nos parcours d’année en année, et de faire découvrir de nouveaux paysages. Parce qu’on a à peu près 35 % de notre clientèle qui reviennent année après année, soit l’automne ou soit l’hiver. En route pour la Traversée de la lumière! (Groupe CNW/Traversées de la Gaspésie) Des Intérêts touristiques, culturels et économiques pour la région ? « Oui, absolument! Parce que les gens qui viennent paient quand même un forfait. Alors, je vous dirai que bon an mal an c’est autour d’un million de dollars en reto...
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  • Mois de l’histoire des Noirs : place aux jeunes de la diversité à Fondu au noir
    2020/02/20
    En ce Mois de l’histoire des Noirs, la Fondation Fabienne Colas lance le 9e festival Fondu au noir, à Montréal, du 21 au 23 février. C’est un moment de retrouvailles pour célébrer la culture et la créativité, mais surtout pour souligner le talent des jeunes de la diversité qui se lancent dans la production de films documentaires. C’est ce qui constitue l’essence même du festival Fondu au noir qui ouvre des discussions sur la représentation des Noirs dans les arts, la culture, l’entrepreneuriat et le milieu culturel. Comme l’a relevé la présidente de la Fondation Fabienne Colas, cette représentation peut se traduire de diverses manières, par une présence devant ou derrière la caméra, dans les cercles de décision, etc. C’est de tout l’enjeu de l’inclusion de la diversité qu’il est question, a résumé l’actrice, la productrice, réalisatrice et présidente fondatrice de Fondu au noir. Fabienne Colas, lauréate du prix 2018 « Top 40 Under 40 » au Canada. Crédit : Radio-Canada « Il y a des enjeux de représentativité devant et derrière la caméra, il y a aussi des enjeux de représentativité du côté de l’entrepreneuriat, surtout pour les femmes noires qui sont sous-financées, qui ont de la difficulté à trouver du financement quand elles doivent lancer leurs entreprises. On parle aussi d’autres endroits de la scène cinématographique où on manque de diversité. Il y a aussi des enjeux comme l’immigration, parce que quand on débarque ici, ce n’est pas souvent très facile de se faire son chemin, on va avoir des modèles qui ont réussi et qui vont pouvoir nous en parler, on va parler aussi des arts comme arme de revendications », explique Fabienne Colas, qui est aussi connue comme la « reine des festivals ». ÉcoutezFR_Balado_9-20200220-WBF90 Mme Colas a saisi l’occasion de l’entrevue avec Alice Chantal Tchandem pour exhorter le public à répondre massivement à l’appel de ce festival qui se veut un moment de rassemblement et de partage, en toute convivialité. Elle souligne les efforts consentis en vue de donner une plus grande visibilité aux talents issus de la diversité. Grâce à sa Fondation, des jeunes sont formés et accompagnés d’un bout à l’autre, dans le processus de conception, de fabrication et de diffusion de leurs films. Ce sont ces jeunes-là qui sont projetés au-devant de la scène, à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, pour donner à voir et à apprécier leur talent créatif. C'est un motif de fierté et de satisfaction pour Fabienne Colas, qui a dit espérer voir d’autres jeunes de la diversité se lancer dans les métiers des arts et de la culture. Crédit : Fondation Fabienne Colas Quelques événements au menu de cette 9e édition : Soirée d’ouverture le 22 février : ciné-causerie sur le thème « être noir à Montréal ». Présentation d’une série de cinq courts métrages et discussions impliquant cinq jeunes cinéastes montréalais : le dilemme de Ma’ d’Alexa Carrenard, Le Musungu québécois de Justice Rutikara, F de Marina Mathieu, Rest is a Wright de Sara-Claudia Ligondé, Prendre sa lumière de Stella Lemaine. Présentation du projet Être Noir à Montréal par la Fondation Fabienne Colas. Ce programme est issu du programme Relève et diversité qui a permis de former et d’accompagner 15 jeunes cinéastes de 18 à 30 ans issus des communautés noires à Montréal, Toronto et Halifax, dans la production de 15 courts métrages documentaires. Thèmes de discussions et tables rondes le 22 février : Leaders noirs créateurs de richesses : échanges prévus avec des modèles de réussite au sein de la communauté noire sur leurs parcours et leurs expériences dans le secteur des arts et de la culture, des affaires entre autres. Les arts comme arme de revendication : ce panel portera sur le parcours professionnel et revendicateur de femmes et d’hommes issus des communautés noires dans les milieux artistiques. Ce sera l’occasion de dresser le bilan de leur contribution et d’analyser les contraintes normatives pro...
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  • Choix de programmes au collégial : un nouveau guide pour éclairer les étudiants
    2020/02/19
    Le guide intitulé Opération à venir a été publié par l’éditrice québécoise Annik De Celles. Ce guide est une boussole pour les jeunes en fin d'études secondaires et qui doivent procéder à leurs choix de programmes au collégial, en respectant la date butoir du 1er mars. Annik De Celles, éditrice du guide intitulé Opération à venir Crédit : Exergue Annik De Celles présente son guide comme un instrument éclairant pour les jeunes, dont le contenu tient compte des réalités du marché de l'emploi. « En fait, on travaille beaucoup avec les comités sectoriels de main-d’œuvre ainsi que les ordres professionnels. On leur demande chaque année si dans leur secteur ils ont des choses qu’ils aimeraient partager avec des jeunes du niveau secondaire. Et puis, c’est à partir de leur intérêt que l’on démarre le projet, que l’on cible différents secteurs et différents domaines, qu’on les aide là-dedans à parler aux jeunes, puis à mettre en valeur leurs activités », relève Mme De Celles. Le guide a pour ambition d’aiguiller les jeunes sur les meilleurs programmes qui ouvrent de belles perspectives. « C’est un petit guide qui est gratuit, qui est un petit dépliant dans le fond, qui présente neuf domaines et carrières de l’avenir, avec les compétences recherchées, des statistiques, toutes sortes d’informations et aussi des activités ludiques et pédagogiques pour en apprendre plus sur ces domaines-là. Ils sont très différents : gestion des ressources humaines, finances, aérospatial, fabrication métallique industrielle, comptabilité, assurance des dommages, art et culture numériques, tourisme, profession d’infirmiers et infirmières auxiliaires », souligne l'éditrice. ÉcoutezFR_Entrevue_9-20200219-WIF90 Le guide Opération à venir est publié pour éclairer les jeunes dans leur choix de programme au collégial. Crédit : Exergue C’est en raison des inquiétudes affichées par bon nombre de jeunes pour ce qui est de leur avenir professionnel que l’éditrice a songé à « les accompagner dans leurs réflexions ». « Il y a beaucoup de jeunes qui connaissent peu les métiers et professions. Ils en connaissent quelques-uns, souvent dans un secteur, l’aérospatial. Ils ne savent pas le nombre de possibilités parce que dans un secteur comme celui-là ou dans bien d’autres, il y a de multiples possibilités de formation, de niveaux de formation et aussi de types d’emploi.  Donc, c’est important pour les jeunes d’en savoir un peu plus pour faire un meilleur choix. Plus on en connaît sur différents secteurs, plus on est apte à voir qu’est-ce qu’on aime, qu’est-ce qu’on aime moins, puis connaître de nouveaux secteurs d’avenir, connaître de nouveaux emplois. Connaître les avancements de ceux-ci, en fait de technologies, de compétences, ça peut être très ressourçant pour un élève du secondaire qui se connaît mieux, qui connaît des métiers peut-être plus traditionnels », a déclaré Annik De Celles. Le guide est disponible depuis le 18 février et est gracieusement mis à la disposition des jeunes en milieu scolaire et dans les organismes d’emploi. « On peut aller directement le télécharger sur opérationavenir.com. Les enseignants et les intervenants au niveau scolaire, les conseillers d’orientation, les professionnels du monde du choix des carrières peuvent aller en ligne aussi, en commander des copies. Ce sont des copies pour les organismes et les institutions, des copies en papier qui sont livrées gratuitement dans les écoles et les organismes, tandis que le parent ou le jeune peut télécharger une copie et l’avoir sur son téléphone, sur sa tablette ou sur son ordinateur pour la consulter », a-t-elle ajouté. En plus de mettre en lumière les filières professionnelles les plus porteuses d’emplois, le guide fournit aussi des informations sur les perspectives qui s’offrent en région. « Il y a une page sur les possibilités d’emplois en région parce qu’on travaille avec des partenaires qui font place aux jeunes en région,
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