エピソード

  • C'est quoi le gaspillage alimentaire en 2019?
    2019/12/17

    En France, on estime que 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, ce qui représente 16 milliards d'euros. Chez soi, chaque Français et Française jette en moyenne 29 kilos de nourriture par an, ce qui équivaut à un repas par semaine. Si l'on considère les pertes réalisées sur l'ensemble de la chaîne production, cela revient à un gaspillage de 155kg par an et par personne.

    Le consommateur comme le producteur sont responsables d'environ un tiers chacun du gaspillage alimentaire, ce sont ensuite la transformation et la distribution qui commettent le tiers restant.
    Dans le monde, les chiffres du gaspillage sont encore plus édifiants : plus de 41 tonnes sont jetées chaque seconde, 1.3 milliards de tonnes d'aliments sont donc gaspillées par an.

    Pour lutter contre cela, la France prend de plus en plus de mesures. En 2013, un pacte national de lutte a été signé. L'objectif: diminuer de moitié le gaspillage d'ici à 2025.

    En 2016, une loi antigaspi a été votée avec une mesure phare: celle d'obliger les supermarchés de plus de 400m2 à créer un partenariat avec une association d'aide alimentaire pour faire don des invendus consommables. En cas de refus, les supermarchés s'exposent à une amende de 3750 euros.

    Depuis, le ministère de l'agriculture estime que les dons aux associations ont augmenté de 22%. Plus de 95% des supermarchés de plus de 400m2 donnent aujourd'hui leurs invendus.

    Le renforcement de la lutte antigaspillage est également présent dans une loi votée en octobre 2018. L'obligation de don des invendus va être étendue à la restauration collective et à l'industrie agroalimentaire.

    Pour en savoir plus sur le sujet, écoutez Responsable pour ma pomme, un podcast Pink Lady.

    Musique: «Diskofunque», Francis Preve


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    15 分
  • L'avènement du verger connecté
    2019/12/17

    Les objets connectés ne servent pas seulement à changer la musique et à allumer et éteindre vos lumières. Ils peuvent également être de précieux atouts pour l’agriculture.

    Cela fait plusieurs années déjà que les agriculteurs et agricultrices sont épaulés dans leurs travaux quotidiens par divers outils informatiques, des robots de traites, les prévisions météo, les machines….

    L’agriculture connectée va au-delà de l’appui des machines, elle a pour but de relier les technologies entre elles pour qu’elles fonctionnent en harmonie. Grâce à divers outils et applications sur smartphones, la récolte de données à un endroit, sur une machine, est mise en relation avec d’autres données. En convergeant ainsi les unes avec les autres et une fois passé par un algorithme, elle se transforme en conseil que l’agriculteur peut consulter sur son téléphone : quelle quantité d’eau utiliser ? Quelle quantité de produit ?

    Dans un verger dit «connecté», les stations météos installées peuvent permettre de surveiller l’humidité des feuilles d’arbre. En fonction du taux relevé, on peut savoir si l’arbre a besoin de traitement préventif contre certains champignons ou s’il est hors de danger.

    Et les outils sont multiples: des puces connectées permettent de relever l’utilisation de produits phytosanitaires pour correspondre aux normes en vigueur. Les stations de météo ne se contentent pas de relever les températures, elles permettent de contrôler l’humidité des sols, la luminosité, le vent… D’autres systèmes, comme l’imagerie satellite, permettent de contrôler l’aspect visuel des exploitations.
    Non contentes d’aider les agriculteurs et agricultrices, les applications sont de précieux soutiens pour limiter la consommation d’eau -une économie et un geste pour l’environnement.

    Pour en savoir plus sur le sujet, écoutez Responsable pour ma pomme, un podcast Pink Lady.

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    14 分
  • Avoir une consommation responsable, ça veut dire quoi exactement?
    2019/12/17

    On entend de plus en plus parler de nouveaux modes de consommations : vegan, locavore, flexitarien, zéro déchet… Ils font tous référence à une nouvelle manière d'appréhender la nourriture. Qu'en est-il de la consommation dite responsable?

    La consommation responsable prend en compte les critères du développement durable –de respect de l'environnement– qui repose sur trois piliers: mieux acheter, mieux consommer et mieux jeter. Mais le ou la consommatrice responsable s'intéresse également à la portée économique, sanitaire et éthique de ce qu'il ou elle achète. Selon le dernier baromètre Greenflex, plus de la moitié des personnes interrogées considère qu'une consommation responsable signifie «mieux consommer» plutôt que «moins consommer». Les deux-tiers sont donc prêts à dépenser plus pour adopter une alimentation plus durable.

    La consommation responsable est aussi et surtout propre à soi. Chaque individu va prioriser ses choix, certain·es vont se focaliser sur les coûts environnementaux, d'autres sur l'impact sociétal, les normes éthiques, mais aussi les questions sanitaires quant aux pesticides, ou encore l'importance des circuits courts ou du bien-être animal. Cette manière de consommer de façon plus réfléchie séduit de plus en plus les Françaises et Français. Par exemple, le nombre de flexitariens –ceux qui limitent leur consommation de viande– est passé de 25% en 2016 à 34% en 2018. Le marché du commerce équitable augmente, tout comme celui du bio qui s'envole d'années en années puisque les trois quarts des Français·es affirment en consommer régulièrement. Plus de 8,3 milliards d'euros de produits bio ont été vendus en 2017 en France. C'est 17% de plus qu'en 2016.

    En adéquation avec la volonté des citoyen·nes, l'Assemblée nationale a adopté en octobre le projet de loi «pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous». Un nom un peu long pour une loi dont les mesures phare consistent à porter la part des produits bio, locaux ou portant des signes de qualité comme des labels, à 50% dans la restauration collective d'ici à 2022. Cette nouvelle loi devrait également aider à encadrer les prix et garantir de meilleurs revenus aux agriculteurs et agricultrices. Elle prévoit également l'interdiction du plastique dans les cantines d'ici à 2025, ainsi que l'expérimentation d'un repas végétarien par semaine dans les cantines.

    Pour en savoir plus sur le sujet, écoutez Responsable pour ma pomme, un podcast Pink Lady.

    Musique: «Diskofunque», Francis Preve


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    15 分